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Première Page: ganadores y participantes de 2024

Un nuevo año hemos apostado por la literatura en la Alianza Francesa de Málaga, con la tercera edición del concurso Première Page. La cultura y la lengua van de la mano en nuestro proyecto educativo por eso queremos acercarnos a la literatura de una forma creativa.

¿Alguna vez has pensado en escribir tu propia novela? Quizás sea una tarea que pueda llevar mucho tiempo. Pero ¿cómo empezaría? ¿Cómo sería su primera página? Este es el planteamiento de nuestro concurso, que este año ha contado con 10 candidaturas, de las cuáles 3 han recibido reconocimientos. Realizamos la entrega de premios el pasado 23 de mayo en un evento junto a presentación de ‘De l’amour des chiens’, de Rodrigo Blanco Calderón.

A continuación, puedes leer los textos ganadores, y el resto de candidaturas:

 

‘Au bord des marées’, de Cintia Martínez Velasco (Primer Premio)

 Au bord des marées

Le vent marin fouetait mon visage alors que je contemplais l’horizon infini depuis le rivage. Mes pieds s’enfonçaient dans le sable humide, laissant derrière eux des empreintes éphémères dans cete étendue sauvage. Autour de moi, le bruit assourdissant des vagues se mêlait au cri des mouetes, créant une symphonie chaotique qui résonnait dans l’air.

Assise sur un vieux morceau de bois échoué, je laissais mes pensées vagabonder. Trente ans, et pourtant je me sentais toujours aussi perdue. Perdue dans ce monde qui semblait tourner de plus en plus vite, me laissant à la traîne, incapable de suivre le rythme effréné de la société moderne.

Et puis il y avait eux, mes amis. Ceux qui avaient toujours été là, peu importe les hauts et les bas de la vie. Mais aujourd’hui, alors que je me tenais là, seule sur cete plage déserte, je me demandais si tout cela avait encore un sens. Est-ce que l’amitié pouvait vraiment survivre à l’épreuve du temps, ou bien n’était-ce qu’une illusion que je m’étais créée pour me sentir moins seule dans ce monde hostile ?

Je chassai ces pensées sombres d’un geste de la main, me concentrant sur les vagues qui venaient s’écraser contre les rochers avec une force inouïe. Peut-être que je me posais trop de questions, peut-être que je devrais simplement profiter de l’instant présent… c’est tellement facile à dire… profiter de l’instant présent.

Je me levai, secouant le sable de mes vêtements, prête à reprendre la route. La brise marine me rafraîchit le visage, une sensation bienvenue après des heures à contempler l’horizon.

Sans un regard en arrière, je montai dans la vieille caravane, le moteur ronronnant doucement. Un sourire ironique s’esquissait sur mes lèvres alors que je pensais à l’ironie de la vie : partir pour trouver des réponses alors que je n’avais pas encore trouvé les bonnes questions.

Mais c’était ainsi, la vie était un voyage plein de mystères à déchiffrer. Et moi, j’étais prête à continuer ce voyage, sans savoir ce qui m’atendait au prochain tournant de la route.

 

«N’aie pas peur», de Teresa Arredondo Braña (Segundo Premio)

N’aie pas peur

I

La libellule couleur corail est retournée. Ça veut dire que la canicule va bientôt commencer. Can-i-cul-e…. Quel drôle de mot… Je ne sais pas ce qu’est la canicule, mais Maman dit toujours que ma petite libellule ne vive avec nous que pendant « ça ». Quoi qu’il en soit, je l’attends avec impatience, parce qu’elle est mon amie et mon ange gardien. On a tous besoin d’un ange gardien, surtout moi, surtout si on habite chez-nous.

Du coup Maman dit qu’elle est venue juste pour rencontrer son Monsieur Libellule, avec qui elle fera des petits bébés, dont une nous rendra visite l’année prochaine.

Bêtises. Ma libellule est venue me voir, à moi. J’en suis sûre, elle est la même que celle de l’année dernière, avec ses ailes couleur corail et son corps rouge qui brille comme un arc-au ciel à la lumière du soleil, tout comme la bague de Maman. Elle me reconnait aussi, ma libellule. Elle se pose doucement sur l’eau et me salue en secouant les ailes et en disant « Je suis là, n’aie pas peur, ma petite ».

Pourtant j’ai peur, parfois. Et parfois je voudrais être une libellule, moi aussi. Pas pour m’enfuir, non. Je serais un autre ange gardien. Je m’envolerais chaque nuit et veillerais sur Maman de là-haut, pour que personne ne puisse lui faire du mal. Puis je m’endormirais à ses côtés au lever du soleil. Mais les libellules, ou vont-elles après la canicule ? Et surtout, qui va s’occuper de Maman si je pars avec elles ?

Avant j’allais à l’école. Plusieurs écoles. Et à chaque fois on a dû changer de nom et de domicile, encore et encore. Depuis qu’on vit ici, Maman est mon institutrice. Elle dit que l’école est trop loin de chez nous. Le matin, on apprend ensemble les noms des rivières, des montagnes, des départements, on pratique les tables de multiplier et même la division. Le jardin est notre cour de récréation à nous. C’est sympa s’enseigner avec Maman. Cependant je sais qu’elle ne veut pas que j’aille à l’école parce qu’elle a peur, elle aussi.

« Il n’y a pas du monde ici. J’aimerai avoir un frère ou une soeur pour jouer avec ! » Maman me regarde, sourit tristement et me répond avec tendresse qu’elle aussi, elle aimerait, mais il faut un papa pour fabriquer un bébé et on n’en a un à la main non plus.
Je réfléchis. Ne dit-on pas qu’on a le droit à un voeu d’anniversaire avant de souffler les bougies de son gâteau ? Pour la prochaine fois ça pourrait être le mien…

Ou plutôt, puisque trouver un nouveau papa, surtout un bon papa, ne semble pas très facile par ici, il vaut mieux choisir autre chose… Alors, mon voeu est de ne plus jamais changer de nom ni déménager. Rester chez-nous avec Maman et attendre le retour de ma libellule.

 

«Les Murs du Silence», Iñigo Navarro (Tercer Premio)

-Au revoir, Papa.

Guillaume donne un bisou froid d’adieu à Jean-Yves et se lève rapidement pour partir le plus vite possible. Ça faisait plus d’un an qu’il ne voyait son père et, pourtant, il sentait qu’il ne pourrait rester ni une seule minute de plus avec lui. L’heure et demie de visite qu’il avait accordée à son père (pourtant il s’était promis à soi-même qu’il allait rester pendant au moins deux heures) lui avait semblé interminable. Ce putain de vieillard était devenu complètement insupportable. Depuis que sa mère l’avait quitté (et Guillaume ne comprenait pas comment elle avait tenu si longtemps) tout ce qu’il faisait c’était de rester dans son petit appartement, en lisant des informations complotistes sur son vieux ordinateur. Se sentir plus intelligent que les autres en lisant de fausses informations que peu connaissaient était une façon de se consoler de sa misérable existence. En plus, il semblait s’être attaché à cet ordinateur de bureau, qui commençait à lui ressembler. Vieux, bruyant, poussiéreux et collé à cet endroit fixe : exactement comme lui. En tout cas, Guillaume était content d’être enfin parti et tout ce qu’il voulait c’était de monter à nouveau dans sa petite Twingo pour partir sur la route en écoutant un de ses vieux albums de musique rock des années 70.

Jean-Yves regardait Guillaume marcher à travers sa fenêtre. Il avait l’air pressé. Il était triste de voir comment son fils se dépêchait pour s’éloigner de lui. Comme s’il fuyait. Ou, plutôt, cela accentuait sa tristesse, une émotion qui était devenue son quotidien.

Il pensait à comment il avait attendu la visite de son fils les dernières semaines, comment il avait expérimenté quelque chose qui ressemblait au bonheur lorsque son fils lui avait téléphoné pour lui dire qu’il viendrait le voir. Il s’était rendu au marché forain, où il avait soigneusement choisi les meilleurs produits, destinés au repas chaleureux qu’il préparait pour son fils. Cela faisait des années qu’il ne fréquentait pas le marché et il se sentait presque gêné, comme si les gens qui l’entouraient allaient lui dire qu’il n’appartenait plus à la société et était désormais un étranger sans place parmi eux. Il avait bien préparé cette visite. Il avait même réfléchi aux questions qu’il allait poser à son fils, aux sujets de conversation qu’il pourrait évoquer, en évitant bien sûr de parler de politique, un sujet qui l’avait éloigné émotionnellement de Guillaume dans le passé. Alors, pourquoi cette rencontre avait-elle été si orageuse ? A quel moment est-ce que tout a pris un mauvais tournant ? Jean-Yves sentait que quelque chose se réveillait en lui. D’habitude, il ne se permettait pas de se formuler ce genre de questions, enfermant tout sentiment de désespoir dans sa pitoyable routine. 

A continuación, el resto de candidaturas por orden de isncripción:

 

«La fille de la valise verte», Maria del Carmen Galiano García

Le ciel était couvert, comme d’habitude dans la Bretagne armoricaine. Ce temps pluvieux et triste s’assortit enfin à l’état d’âme de Lola. Une fois sa valise fermée, elle regarda par la fenêtre, songeuse elle se disait qu’en réalité la météo n’était pas aussi pénible qu’on le croyait, d’autant plus que l’accueil chaleureux des gens attendrit le sentiment de solitude qu’elle avait en arrivant à cette ville.

Peu de temps après, la jeune espagnole sortait du petit appartement à colombages qu’elle avait logé lors d’un séjour inoubliable, de surcroît, elle laissa d’un mouvement rapide la clé dans la boîte aux lettres comme convenu et prit un taxi in extremis, direction de la gare. Lorsqu’elle grimpa d’un saut rapide dans ce véhicule et se mit à songer à toutes les expériences qu’elle avait vécues.

Ce mystère obscur qui entourait Romain ne cessait de la hanter et se demandait constamment comment un tel événement pouvait arriver, malgré lui, à quelqu’un d’aussi gentil. Rue du Plantey passée, elle aperçut une maison assez étrange, en bas il s’agissait d’une maison d’allure normale mais en haut il y avait une sorte de cabane qui semblait communiquer avec le premier étage, deux barres clouaient cette sorte de hutte au sol. On dirait des jambes, se dit la jaune fille, qui commença à s’imaginer la maison lors d’une course fantastique. Ensuite, elle vit un chat dans la fenêtre de la maison avoisinante, il la regardait avec mépris, elle pensa alors que ces animaux cachaient sans doute quelque chose, qu’ils étaient plus sages que l’on ne le croit. 

La sonnerie de son portable interrompit soudainement ses pensées. Il s’affichait Numéro Inconnu sur l’écran, malgré cela,  elle décrocha et une voix rauque parla : 

    • Bonjour, ma belle – dit la voix
    • Vous êtes qui ? – demanda Lola
    • Tu sais pas qui je suis ? Ça m’étonnerait – fit cette voix masculine avec un ton ironique.
    • Je t’ai enfin trouvé, on se reverra à la gare – continua la voix – et n’essaie surtout pas de fuir – menaça-t-elle avec aplomb. 

Un frisson parcourut alors tout son corps lorsqu’elle reconnut enfin cette voix profonde, est-ce possible ? se demanda-t-elle, non, ce n’est pas possible, les morts ne peuvent pas marquer de numéro de téléphone. 

 

«Les pas errants», de Juan Carlos Navarro

“Je me sens perdu, comme obnubilé, sans boussole , sans direction. C’est la première fois que je suis arrivé dans ce pays différent, tout différent, et je ne sais pas qu’est-ce que je dois faire. Le froid  est intense, tant intense comme jamais j’ai pas pensé que je le avait pu supporter. Mi-Janvier: le ciel est couvert, pas de lumière au dessous des nuages, et ensuite je pense que le ciel est comme moi:  un peu gris, sans luminosité ,  sans espérance. 

De temps en temps je me rappelle de ma enfance, a coté de la mer, sur le Caraïbe, avec ma grand_mamie qui attire de mes petits bras pour éviter que je commence à courir direction la mer. Je crois que j’ai 8 ans et je suis un peu grosse, je suis avec mon frère ainé, mais je ne l’ai écoute pas, seulement je pense dans le bruit des vagues de la mer, que vient et  revient comme un cicle perpétuel, et je crois que j’adore ce son. J’aime beaucoup le mouvement de l’écume sous mes petits pieds , je crois que je ris car me produit chatouille un peu .   Ma grand -mère par contre elle n’est pas tranquille, elle pense  que je me vais noyé car je suis un peu petit, très petit pour elle, qui  me protege tout le temps, qui me surveillé à tout moment parce que je suis son petit fils préféré, et elle a jurée que se va occuper de moi pendant toute ma vie, malgré qu’elle sait que c’est possible que elle peut mourir avant. 

Les règles de la vie sont comme ça mais je n’arrive pas á bien comprendre de quel sujet se traite. J’ai seulement 8 ans et je me sens perdu, tant perdu ce jour comme dans ce moment que je suis venu en Europe pour construire un nouveau projet de ma vie, que me semble  pas comme un développement, tant comme une régression de ma propre existence. 

Je sens froid et j’essai de me déplacer  à une petite cafétéria pour boire une boisson que me peut aider me réchauffer. Quand je le fais la demande au serveur, j’ai bien comprends que tout c’est different dans ce pays, tout c’est different pour moi”.

«La page perdue», de Marta Francia

J’adore et j’ai toujours adoré passer mes après-midis dans la bibliothèque de Siem Reap.

Oui, je sais, ce n’est pas commun pour un enfant de 14 ans et, je vous assure, je ne suis pas un enfant ennuyeux, pas du tout. C’est juste que ça me fascine et ça me fascine énormément.

Le parfum du bois ancien des meubles, le bruit des pages des livres qui tournent légères et la lumière du soleil qui filtre de grandes fenêtres opaques et qui fait briller la poussière des étagères.
C’est un endroit magique.

Je dois reconnaitre que Sela, la jeune femme de ménage en charge du bâtiment, n’est pas la personne la plus méticuleuse du monde, mais c’est aussi grâce à cette poussière que notre bibliothèque semble encore plus charmante, au moins à mes yeux.

Et, il faut quand même dire que Sela a d’autres qualités: tous les après-midis, pour le goûter, elle m’amène de délicieux gâteaux de riz fait-maison, mais surtout, elle est une lectrice infatigable, tout comme moi. C’est pour ça que, malgré notre différence d’âge de 10 ans, on s’entend très bien.

Notre passion pour les livres est bien la raison pour laquelle, ça ne fait pas trop longtemps, on s’est retrouvés à vivre la plus extraordinaire des aventures de notre jeune vie.

C’était le jour de la célébration de la nouvelle année Khmer, tout le monde était aux temples pour les rituels et la bibliothèque était encore plus tranquille et silencieuse que d’habitude. Sela avait ramené des gâteaux de riz et haricots pour l’occasion. Je n’aime pas les haricots, mais j’avais quand même mangé les gâteaux pour lui faire plaisir. Après tout, qu’est-ce qu’on ne fait pas pour contenter une amie?

Ce jour-là, le gardien de la bibliothèque était parti à Kampong Phluk pour fêter la nouvelle année avec sa famille. C’était un vieux bourru, mais on s’entendait bien avec lui. Il nous appréciait pour notre passion pour la lecture et, chaque fois qu’on terminait de lire un livre, il nous demandait un résumé de l’histoire. Il ne savait pas lire et il en souffrait, il disait que la lecture rend une âme noble et que son âme était destinée à une existence misérable.

Avant de partir à Kampong Phluk, le gardien avait demandé à Sela d’épousseter les étagères de la salle d’histoire naturelle. On n’avait jamais lit ce genre de livres, et je m’étais dit que celle-ci était la bonne occasion pour commencer, du coup j’avais accompagné Sela.

La salle était étroite, peu lumineuse et avec quatre étagères en bois de rose. Il y avait principalement des encyclopédies et de gros livres aux pages épaisses. La lumière faible nous ne permettait pas bien distinguer les titres, pourtant il y avait un livre à la reliure rouge qui se démarquait. «On prend celui-là!», je dis à Sela.

1860, la date était inscrite en lettres d’or au-dessus de la couverture abimée à cause du temps. Je connaissais cette date, je l’avais étudiée à l’école, c’était quand l’explorateur Henri Mouhot…

«Oui, c’est moi!!», de Susana Obertello Pombar

Oui,c’est moi.!!!. Ce sont les paroles que j’ai dans mon esprit et qui me perturbent depuis ce jour de novembre dernier.

Oui,c’est moi,ça c’est la réponse que j’ai donnée à la gendarmerie quand elle m’a appelé dans le but de me convoquer comme témoin.Inutile de dire que je n’ai reçu aucune explication supplémentaire.

Si bien que je me suis demandée dans quelle situation j’aurais pu me mettre,rien qui pourrait avoir du sens logique.Quelques minutes après,la seule chose dont je me suis souvenue a été un accident,sans importance apparente,sur l’autoroute Périgord-Bordeaux l’été dernier.

Je commençait à évoquer chaque détail qui pourrait avoir une relation crédible avec l’appel de la gendarmerie. Ce jour-là mon mari et moi,venions de passer un magnifique week-end en visitant Sarlat, ses alentours et la grotte de Lascaux.Je n’ai pas de mots pour bien décrire le charme du village, ses maisons, sans oublier les produits du terroir.

Le but de la visite avait été de voir la réplique de la grotte,bien que l’original reste fermé en vue de préserver les extraordinaires peintures et gravures que les hommes du paléolithique ont fait il y a plus de vingt-mille ans.

Un voyage de retour qui semblait facile,étant donné que nous étions à moins de trois heures de Bordeaux (notre ville de résidence).Rien de particulier par rapport au climat,il s’agissait d’un lundi du mois d’août ,tout simplement. Une petite vingtaine de minutes après être entré sur l’autoroute,tout à coup,un épais brouillard est tombé soudainement et par la suite la visibilité est devenue quasiment nulle.Comme cela se produit souvent, il y a eu une collision entre plusieurs voitures.

Moi,qui était au volant,j’ai pu freiner à temps sans percuter la voiture de devant.Par contre,le chauffeur qui suivait a choqué sur l’arrière de notre voiture.Il me reste à dire que devant nous il y avait quatre véhicules impliqués. Les secours sont arrivés tout de suite,ils ont pris tout les mesures,surtout en ce qui concernait les voyageurs des trois premières voitures, parmi lesquels avaient quatre blessés assez graves.

Après avoir rempli le constat amiable avec un agent de police et à sa demande nous avons lui aussi donné nos données personnelles,même nos coordonnées. En ayant avoir la permission de continuer la route,nous sommes partis sans savoir que le
vrai cauchemar venait de commencer…

«John Sinmiedo se rend en Islande à la recherche des Huldufolk», de Purificación Roldán Machado

Á ma nièce Marina et à mes petites-filles Eleonor et María del Carmen, pour qu’elles puissent vivre ses propres histoires.

Tout a commencé lorsque Juan Sinmiedo a lu par hasard dans “EL Confidencial “:

Huldufolk : Les elfes islandais.

Un projet de construction de route qui traverserait un champ de lave est arrêté car il affecterait une église elfe en Islande. Certains médiums affirment pouvoir voir et ressentir son énergie, un sentiment que partagent de nombreux Islandais.

Il a continué à lire différentes informations sur le même sujet dans d’autres journaux : The BBC, The Vintage News’.

Cela a tellement attiré son attention qu’il a consacré toute la journée à collecter des données sur l’Islande, les huldufólk, également connus sous le nom de peuple caché, les elfes ou les gobelins, ainsi que toutes sortes de recherches ou d’enquêtes menées par l’Université d’Islande. .

Il avait déjà la motivation et la détermination pour faire connaissance avec ces êtres.

Cela a été documenté pendant plusieurs jours. Comme il le faisait toujours avant de se lancer dans une nouvelle aventure avec son cheval Negro et son chien Canela.

Cartes, récits, légendes, romans… tout était insuffisant face à l’envie de découvrir l’Islande et les êtres cachés qui y vivaient.

Ce voyage, il a décidé de le faire seul, comme il l’a dit à ses amis.

Puisque l’automne approchait et qu’il allait bientôt faire trop froid. En plus, c’était le dernier voyage direct depuis Málaga.

Déterminé à retrouver les Huldufólk et à découvrir certains de leurs secrets, il a contacté une guide de Málaga qui travaille en Islande, nommée Marina.

Marina, connue comme aventurière et découvreuse ; pour ses parcours Adventour ou Escapades Nature.

 

«Un conte de Noël des Canaries», de Manuel Candil Camacho

Au cours de l’été d’une des premières années du troisième millénaire, les îles Fortunées furent visitées par un couple en quête de détente, de repos et d’amusement facile. Il ne s’agissait pas d’un voyage organisé et l’origine géologique de l’archipel a rapidement révélé son terrain rocailleux et cendré ainsi que son aridité caractéristique. Les premiers jours n’ont pas été différents de n’importe quel autre voyage touristique, les visites à la plage, les baignades dans la piscine, les sondages gastronomiques et quelques évasions alcooliques sont devenus des repères temporaires et imprécis qui ont pénétré la chaleur lourde qui régnait et la forte intensité des radiations émergentes de l’étoile solitaire de notre système solaire.

    Le quatrième jour de notre séjour a marqué le début du voyage insulaire à la recherche d’expériences enrichissantes et inédites. Depuis la distance des années diffuses et turbulentes qui ont suivi, des noms de lieux tels que Masca, où une voix aiguë accompagnée d’un instrument solitaire a sonnée de manière  intemporelle et transcendantale, ou Icod de los Vinos avec son emblématique dragonnier millénaire, ou encore La Orotava avec son architecture de l’époque coloniale décriée, et surtout l’ancienne montagne sacrée connue sous le nom El Teide, expression maximale du volcanisme latent et de la force indomptable de la nature sauvage, nous reviennent à l’esprit.

     Un voyage épuisant à travers des paysages lunaires du volcan endormi a abouti à la collecte d’une pierre quelque peu grisâtre mais poreuse en guise de souvenir, un souvenir futur aux accents nostalgiques, mais aussi un recréateur de moments d’espoir et de joie.

     Pendant les années qui suivirent, la pierre, inévitablement liée à l’immensité des forces créatrices de la planète et de l’univers, somnolait dans un tiroir au hasard et recevait périodiquement la visite d’une main qui la caressait doucement, tandis que les souvenirs du passé refaisaient surface, mêlés à des impressions imprégnées de sentiments divers et mélangés. Comme la contemplation de cet objet apparemment inerte était insignifiante ! 

    Dans cet intervalle temporel d’années, il s’est passé tout et rien, et un jour d’automne, d’un coin d’Afrique également, le délire a surgi, peut-être la révélation que les îles des Guanches pouvaient être secouées à nouveau par les énergies incommensurables qui ont donné naissance à leur orogénèse. La contemplation des séries quotidiennes d’activité sismique dans cette zone à la saveur indubitablement tropicale n’a pas réussi à dissiper ces idées manifestement surévaluées

Peut-être l’archipel serait-il à nouveau le témoin actif de l’expression colossale des forces incompréhensibles, mais en même temps irrésistibles, ou bien un enchaînement d’événements personnels défavorables et stressants qui implorait un changement de vie alimentait-il ce délire… Que faire dans de telles circonstances ?.  Notre personnage a décidé de ne pas exclure la possibilité d’un activisme géologique, même si cette idée pourrait sembler incohérente et presque pathologique, et c’est pour ça qu’il est retourné aux îles africaines, en emportant la pierre, dont sa forte présence s’était manifestée depuis qu’elle avait été extraite de son habitat naturel.

 

«La Plage», de Macarena Mayor Olea

Quand je me suis réveillé, il faisait froid. J’avais mal à la tête. Durant les premières secondes, je me suis retrouvé disloqué. Il faisait nuit et pour une raison étrange, j’étais allongé sur le sable de la plage. J’avais du sable partout sur mon corps et mes reins étaient froids. Quand j’ai essayé de me lever, j’ai vu qu’il faisait noir. Je sentais seulement le vent, beaucoup de vent siffler dans mes oreilles. J’ai fait un gros effort pour m’asseoir sur le sable.Qu’est-ce que je faisais ici ? Pourquoi je ne me souvenais de rien ?

Ma tête allait partout comme celle d’un bébé. Le changement de position m’a fait vomir. Seule une bile épaisse et aigre sortait et me brûlait la gorge.

Je me suis essuyé la bouche avec le dos de la main et j’ai versé du sable sur les restes de vomi instinctivement comme un chat après avoir utilisé sa litière. J’ai pris plusieurs respirations profondes et petit à petit mon ventre est revenu à sa place.

J’avais très soif. Je me suis levé. Je n’avais fait qu’un pas lorsque je trébuchai sur quelque chose et tombai face première dans le sable.

J’ai juré en crachant le sable qui m’était collé à la bouche. Puis j’ai touché le sol pour chercher l’objet qui m’avait fait glisser.

Cela ressemblait à un sac à dos. Je l’ai senti avec ma main jusqu’à ce que je trouve la fermeture éclair. J’avais besoin de boire de l’eau, ou au moins de me rincer la bouche de toute urgence pour me débarrasser de ce goût nauséabond. J’ai ouvert la fermeture éclair et j’ai mis ma main dedans.

J’ai trouvé une serviette et une bouteille en plastique. Je l’ai ouvert. Le liquide ne sentait rien. Il fallait que ce soit de l’eau, alors sans réfléchir, j’ai pris un verre.

Après avoir un peu étanche ma soif, j’ai continué à fouiller le sac à dos. Dans une poche, j’ai trouvé un briquet. J’ai essayé de l’allumer. Le vent était si fort que j’ai dû utiliser une de mes mains comme bouclier. Après plusieurs tentatives, j’ai réussi à l’allumer.La flamme a illuminé l’espace et puis je l’ai vu.

Il y avait quelqu’un allongé dans le sable. Il était face vers le haut, à quelques centimètres seulement de l’endroit où je me tenais. Il avait les bras derrière la tête et semblait s’être endormi, tout comme moi.

–Hé– J’ai dit 

Il ne m’a pas répondu. Je posai ma main sur son épaule. Il était froid.

J’ai rapproché le briquet de son visage. C’était Ruben. Ses yeux étaient ouverts avec une expression d’horreur et sa langue enflée sortait de sa bouche comme s’il se moquait de moi. Il était mort. j’ai commencé à crier, luttant contre le vent qui tentait d’étouffer mes sons. J’ai laissé tomber le briquet sur le sable et quand la flamme s’est éteinte, tout s’est transformé en obscurité.

Muchas gracias a todxs lxs participantes por sus textos. El año que viene, ¡más primeras páginas, y más literatura francófona!

Fotografía de portada de Christine Vaufrey

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Petits plaisirs de la vie ! (B2)

Nos gusta mucho cuando nuestros estudiantes se animan a participar en el blog de la Alianza Francesa de Málaga. En esta ocasión, recogemos los textos de dos alumnas de nuestro grupo de conversación B2 de los miércoles, impartido por Christian Ubago.

Basándonos en el libro La première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (El primer trago de cerveza y otros pequeños placeres de la vida), nuestras alumnas Carmen y Anabel han querido transmitir sus emociones y sensaciones sobre esos pequeños momentos de felicidad de la vida.

 

Mon petit grand moment de la journée est le petit-déjeuner

Je me lève généralement tôt, quand les gens qui vivent dans la maison dorment encore et que tout est calme et que les rayons du soleil commencent à entrer par la fenêtre. Alors, je commence par le rituel de la préparation du petit-déjeuner.

Je le fais dans la cuisine, une pièce spacieuse, lumineuse et blanche. Elle dispose également d’une grande table et de deux grandes fenêtres donnant sur l’extérieur à travers lesquelles tout le vert et le bleu peuvent être vus. Bon, d’abord ce que je fais c’est d’allumer la radio pour rattraper les premières infos, puis je prépare du café 100% naturel dans une cafetière italienne.

En même temps je presse quelques oranges et prépare des toasts de blé entier accompagnés d’huile d’olive et de fromage frais. Quand tout est prêt, je passe à table et commence mon rituel matinal. Avec le café, les toasts, le fromage, l’huile et le jus d’orange et tout le reste, puis j’ai aussi mis mon ordinateur sur la table, mon grand calendrier où j’ai noté les rendez-vous de la journée, et ainsi de suite et tout en même temps, je profite de mon petit-déjeuner et me place dans le temps et l’espace pour commencer à vivre une nouvelle journée. Enfin, je peux affirmer qu’un petit moment de bonheur c’est pour moi le petit déjeuner.

Carmen Ruiz Marin

 

L’agréable voyage sensoriel qu’un morceau de chocolat provoque sur nos papilles

Le processus physique qui se déroule dans notre bouche pendant ce moment magique où un morceau de chocolat fond en une émulsion onctueuse déclenche une tempête de plaisir irrésistible dans notre corps. Le secret de ce voyage sensoriel réside dans la manière dont le chocolat est « lubrifié » dans notre bouche, soit par ses propres ingrédients, soit par la salive, soit par une combinaison des deux. Le plaisir agréable que l’on ressent lorsqu’un peu de chocolat fond dans la bouche et s’il est mangé de manière sensuelle, en savourant chaque morceau avec convoitise, l’effet est bien meilleur.

La consommation de chocolat aide à produire des substances dans le cerveau qui déclenchent un processus similaire à celui obtenu en ayant un orgasme. C’est pourquoi on dit du chocolat qu’il est doux comme l’amour et parfois meilleur que le sexe. Parmi ces substances, il produit la sérotonine connue sous le nom d’hormone du bonheur.

Se réveiller d’une sieste en voulant des sucreries et manger une once de chocolat au lait me transporte, pour un instant, au septième ciel.

Anabel Heiniger

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Première Page 2022: ganadores del concurso literario

El pasado lunes 30 de mayo el equipo pedagógico de la Alianza Francesa en Málaga fallaba los tres premios de la primera edición del concurso ‘Première Page’. Esta iniciativa surgió el pasado 23 de abril con motivo del día del libro; los participantes tenían que enviar su participación, un texto de no más de 500 páginas que supusiese el principio de una (su) novela, y que cumpliera las bases. Con más de 4o participantes, las ganadoras son las siguientes:

PRIMER PREMIO

LOULOU, DE KAREN SHIRLEY VINCE SIMÓN

La veste ensanglantée était par terre dans un coin de la pièce.  Émilie l’a trouvée en cherchant une page qui était tombé de l’imprimante sous le sofa. Elle croyait être seule dans l’appartement et son cœur a sursauté, car elle a pensé au pire.  Cela faisait deux jours qu’on n’avait pas vu Loulou.

Elle a entendu que Jean était à la maison, mais avec lui il fallait toujours marcher sur des œufs.  C’était un adolescent avec un très mauvais caractère, bien qu’Émilie se donnât beaucoup de peine pour l’éduquer.  Maintenant elle était devant un cruel dilemme.  Ou bien mettre la veste dans la machine à laver sans rien lui dire, ou bien le confronter directement.  Elle était indécise.

Depuis le départ de son père, Jean était devenu insupportable. En plus, le déménagement fût la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, bien qu’Émilie ait remué ciel et terre pour le rendre heureux.  Cependant c’était une décision qu’elle ne pouvait pas retarder, car elle s’était mis en tête que le mieux serait de quitter le vieux quartier pour prendre un nouveau départ.  Elle a dû faire un petit effort pour acheter le nouvel appartement, tout en se résignant à quitter sa maison, la mort dans l’âme.

Jean est resté dans le même lycée et Émilie a dû chercher un emploi.  Après s’être mariée et après la naissance de son fils, elle a abandonné sa carrière professionnelle pour s’occuper de sa famille.  Maintenant il fallait aller de l’avant.  Elle a fait appel à ces vieux contacts et finalement a réussi à trouver un emploi ou elle pouvait s’adonner à sa passion pour l’enseignement.  Émilie était devant son ordinateur.  Il était quatorze heures et elle est rentrée à la maison pour manger un morceau.  Dans la foulée elle a décidé d’imprimer quelques documents pour ses cours de l’après-midi.

Tout d’un coup, le téléphone a sonné, ce qui l’a fait sursauter. C’était le directeur de l’académie. Une de ses collègues avait eu un petit accident.  Margot, qui allait se marier dans quelques mois, s’astreignait à faire de l’exercice tous les midis à la salle de gym.  Ce jour-là elle est tombée du tapis roulant et s’est fait une petite blessure à la tête.  Émilie devait la remplacer cet après-midi, ce qui était une corvée pour elle.  Comme si elle n’avait pas déjà assez de soucis, elle allait se taper quatre heures de plus de cours.  Elle a accepté, car c’était grâce à Margot qu’Émilie était parvenue à reprendre pied après son divorce.

Cet appel téléphonique a précipité la décision d’Émilie de parler avec son fils.  Elle est arrivée devant la porte de sa chambre mais s’est désistée à frapper au dernier moment.  Elle a pensé qu’il vaudrait mieux parler avant avec le Commissariat pour savoir s’il y avait des nouvelles de Loulou.  Elle attendra le moment propice pour parler avec Jean, peut-être plus tard quand il y aurait quelqu’un d’autre dans l’appartement.  Pour l’instant elle allait laisser la veste par terre.

 

SEGUNDO PREMIO

AUJOURD’HUI IL N’Y A PAS DE COURS, DE IRINA ALCÁNTARA QUINTANA

Zoé s’est levée à 7:00 heures comme chaque matin. Elle porte un t-shirt rouge et blanc et un jean noir. Après avoir rangé tous les livres dont elle aura besoin à l’école, elle descend les escaliers pour aller à la cuisine pour le petit-déjeuner. C’est étrange; ni son père ni sa mère ne sont dans la cuisine. Elle commence à chercher partout. Personne. Elle est très agitée parce qu’elle ne comprend pas pourquoi ses parents ne sont pas là mais, en même temps, elle sait qu’elle sera en retard à l’école. Elle se brosse les dents, met ses chaussures et quitte la maison. Elle va toujours en classe à pied parce que ça ne lui prend que 10 minutes.

Quand elle y arrive, elle se rend compte qu’il n’y a personne à l’école non plus et elle essaie d’entrer par la sortie de secours qui est toujours ouverte. Elle entre dans l’école et confirme qu’il n’a pas une seule âme à l’intérieur du bâtiment. Elle regarde dans sa classe; il n’y a personne. Dans la salle des professeurs : rien. Dans la cour de récréation, pas un seul de ses camarades. Zoé ne sait pas ce qui se passe. Elle commence à devenir très nerveuse et anxieuse. Elle veut appeler la police et, quand elle va chercher son portable dans son sac à dos, elle le jette par terre, terrifiée. Il est plein de sang ! Elle ne sait pas quoi faire et se met à pleurer de façon inconsolable. Elle est incapable de dire un mot; elle est bloquée.

Il faut plusieurs minutes avant que Zoé ne retrouve un peu de calme pour penser clairement, et ce dont elle a besoin en ce moment, c’est d’aller se laver le visage.

Lorsqu’elle arrive aux toilettes du premier étage, elle se place devant le premier lavabo pour se laver le visage mais s’arrête immédiatement devant le miroir. Il y a quelque chose d’écrit sur le fond du verre : RIP Z.L. Ce sont ses initiales. Elle ne comprend pas pourquoi c’est écrit là. Elle descend en courant pour aller dans la cour quand, soudain, elle voit le concierge à la porte d’entrée. Elle éclate de bonheur en le voyant et commence à l’appeler avec un sourire sur le visage. Il ne semble pas l’entendre. Il pose un papier sur la porte mais Zoé ne parvient pas à lire ce qui est écrit. Elle continue à l’appeler alors qu’il s’approche mais il ne l’entend toujours pas. Soudain, le concierge part et laisse le papier collé sur la porte et Zoé s’approche, incrédule. Elle devient pâle et tombe par terre. Elle ne croit pas ce qu’elle lit : «Notre chère étudiante Zoé Lambert est décédée hier, 4 mars, suite à un malheureux accident de la route. Les cours seront suspendus aujourd’hui».

 

TERCER PREMIO

STEPPE, DE IRENE MAES ORTEGA

Une ombre rouillée et boiteuse marchait au milieu de la lande, sur son côté une petite boule de poil orange courait avec une agilité surprenante en dépassant sa propriétaire. Le son du chariot quand il frappait les cailloux cassait le silence de l’après-midi, le ciel d’une couleur gris au plomb présageait une tempête. La femme s’appuyait avec une main sur son chariot alors qu’avec l’autre elle fouillait avec un bâton courbé dans la terre en cherchant des racines, elle était en train de bougonner quelque chose sur les temps passés quand on parlait de “ mangeons les riches”. La boule de poil faisait traîner ses moustaches par terre comme si c’était un limier.

Ce qui auparavant avait été un chemin parfaitement goudronné, paraissait maintenant un champ de mines avec des nids-de-poule. L’espace d’un instant, on aurait dit que la femme était en train de perdre le contrôle de son chariot, mais même si elle était boiteuse, ses bras montraient une personne forte et endurcie de mille batailles. Ce n’était pas en vain, aucun pusillanime n’avait survécu à la Guerre.

Néanmoins, si quelqu’un des temps anciens avait vu notre protagoniste, il aurait changé de trottoir. Ses cheveux sales ramassés en quelques tresses sans aucun ordre, ses vêtements n’étant rien d’autre qu’une accumulation des chiffons cousus entre eux, le chariot rouillé et déglingué, les ongles avec assez de terre pour cultiver un champ de pomme de terre, le foulard couvrant la moitié de son visage laissant voir des lunettes foutues et réparées avec du scotch en différentes occasions.

Cependant, derrière ces lunettes, des yeux couleur olive regardaient rapidement d’un lieu à l’autre. Par contraste avec les alentours, on aurait pu dire qu’elle était habillée en Gucci, puisque cette steppe sèche orange, avec une brume jaunâtre et des usines en ruine tout au fond, ne semblait pas être un lieu où habiter. Probablement que si les autres survivants avaient vu notre amie, fouillant dans une terre meurtrie dix ans avant, ils auraient mis leur doigt sur la tempe et entre les dents ils auraient murmuré : elle est complètement folle !

Au même moment, Joséphine trouva une racine d’aspect juteux après avoir gratté profusément la terre, elle s’accroupit pour secouer la poussière et la jeter dans son seau, pendant qu’elle fredonnait une chanson depuis longtemps oubliée par le reste du monde. Joséphine n’était pas totalement insensée, mais elle savait que les communautés des survivants, les éclopés et les animaux de compagnie avaient des chances élevées de terminer leurs jours dans la marmite, alors elle ne risquait pas d’être avec d’autres gens.

 

Enhorabuena a las ganadoras, cuyos premios ya están en camino.

Proximamente, más literatura y concursos en Alianza Francesa Málaga.

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Doce recomendaciones francófonas imprescindibles en la cultura actual

En la Alianza Francesa de Málaga hemos recopilado 12 recomendaciones francófonas culturales que hablan de momento contemporáneo de la francofonía en todo el mundo. Más de 300 millones de personas hablan francés a lo largo del planeta. Y hoy observamos esto en la literatura, el arte, la gastronomía o la música, entre otras manifestaciones culturales.

Cada año en marzo se celebra el mes de la Francofonía. Se trata de un evento que reúne a todos los públicos con el objetivo de dar a conocer la creación cultural y artística del mundo francófono, y promover la lengua francesa. Porque estudiar francés no es sólo aprender un idioma, sino descubrir a fondo las culturas de los diferentes países que forman el mundo francófono.

Aquí van nuestras recomendaciones:

Mous Lamrabat, o cómo reinventar la imagen de moda marroquí

Mous Lamrabat es nuestra primera recomendación francófona; un fotógrafo marroquí-belga que, tras finalizar sus estudios de diseño de interiores, se interesó por la fotografía. Un medio que le daba la satisfacción de la creatividad instantánea y los resultados inmediatos.

Autodidacta, fue capaz de reinventar la fotografía de moda, que aborda con ironía, su propia manera de denunciar la sociedad de consumo, mezclando el lujo ostentoso y la falsificación con las referencias culturales marroquíes. Sus modelos, la mayoría con el rostro y el cuerpo enmascarados, aparecen sobre fondos naturales de paisajes marroquíes. Colabora regularmente con varias revistas como Naatal, Tush Magazine y Stylist France. Estos días se dispone a inaugurar una exposición individual en Casablanca. Mous Lamrabat y su Mousganistan están preparados para sorprender a la Galería de Arte Loft de Yasmine Berrada.

 

Fragile, una serie de Claude Desrosiers

Esta es la historia de una amistad muy improbable y eventualmente trágica entre dos hombres muy distintos, Dominic Couture y Félix Bachand, en un pequeño pueblo de provincia. protagonizada por Pier-Luc Funk (Mattias & Maxime) y Marc-André Grondin (Crazy). Juntos desarrollarán una amistad muy singular que desencadenará en una misteriosa muerte. ¿Fue un accidente o un homicidio? Descúbrelo en Filmin, donde puedes ver la serie completa.

 

Piz Gloria, restaurante en los Alpes Suizos

Se trata del primer restaurante giratorio del mundo. Está situado en la cima del Schilthorn, cerca de Mürren en el Oberland bernés, en Suiza, a 2970m. El acceso a la cima solo es posible por medio de un teleférico de 7.000 metros, el más largo del mundo. Este último y el restaurante fueron construido por el arquitecto bernés Konrad Wolf, en 1969.

El revestimiento exterior del piso superior completamente vitrado, está cubierto de paneles de aluminio recubiertos de madera. El mecanismo de rotación está arreglado de tal forma que los invitados tengan una vista hacia el exterior. Un anillo de tres metros efectúa una rotación completa alrededor del eje de 12 metros cada hora, gracias a la energía solar.

Una exposición permanente, otra de nuestras recomendaciones francófonas, es la encargada de revivir y recordar los momentos en los que él restaurante acogió la grabación de James Bond ‘Al servicio secreto de su Majestad’.

 

Lous & the Yakuzah, una popstar de origen congoleño

Con un potente primer single Dilemme, que superó los 55 millones de streams, seguido de prestigiosas colaboraciones internacionales (Joey Bada$$, Tha Supreme & Mara Sattei, Sfera Ebbasta), la belga de origen congoleño Marie-Pierra Kakoma, conocida artísticamente como Lous And The Yakuza, lanzó su primer álbum «Gore» en 2020. El álbum había acumulado más de 130 millones de streams en todo el mundo y 40 millones de visitas en YouTube. Fue elegida en 2019 por Fayard para traducir The Hill We Climb and Other Poems de la poeta estadounidense Amanda Gorman en febrero de 2021. También se convirtió en el rostro de la casa de moda de lujo francesa Chloé durante la Semana de la Moda de París en 2020.

Ahora presenta a Kisé como «un colorido borrón de emociones que expresa el rápido aliento del amor y la impresión que deja una vez pasada la euforia».  Entre el neo-soul, el funk oscuro y el flow delirante, Lous elige el lado delirante de la vida sobre la dura realidad. La cantante es una de las recomendaciones francófonas más cercanas a la Alianza Francesa de Málaga, pues fue la encargada de cerrar la 25 edición del Festival de Cine Francés de Málaga.

 

Héritage, la historia familiar de Miguel Bonnefoy

Con un padre chileno escritor y una madre venezolana amante de la literatura, el destino de Miguel Bonnefoy no podía ser otro. Su tercera novela titulada ‘Héritage’ cuenta la historia de una saga familiar francesa instalada en Chile que abarca desde 1873 a 1973. Sus personajes están marcados por varios acontecimientos trágicos como las dos guerras mundiales y el golpe de Estado de Pinochet. Esta es una historia en la que la fábula y lo extraordinario juegan un papel esencial en el destino de los Lonsonier.

“Quería rendir homenaje a mi padre (Michel Bonnefoy), a la historia terrible que vivió con la tortura en Villa Grimaldi durante la dictadura”, ha declarado el autor a medios parisinos, y añade que el libro también quiere rescatar del olvido a muchos chilenos de origen francés que lucharon en las guerras mundiales.

 

“Bruxelles, je t’aime” canta Angèle a la capital belga

La cantante belga Angèle ha lanzado a principios del año uno de los discos más alabados por la crítica musical del pop internacional. “Bruxelles je t’aime» (Bruselas, te quiero) ha sido la primera canción de este disco que la cantante presentó hace unos meses, y habla del amor Angèle por Bruselas, con un sencillo ritmo de fondo.

Aunque actualmente vive en París, la canción habla de su tristeza por no estar en Bruselas tanto como le gustaría. El vídeo musical está ambientado en un tren entre París y Bruselas. En la canción, la cantante belga se pasa al neerlandés, lo que muchos han interpretado como su intervención en un debate político en el país.

 

La Piscine, un museo único en Roubaix

Pocos lugares han tenido una reconversión tan espectacular como la vieja piscina de Roubaix. Construida en 1932 por el arquitecto Albert Baert, esta joya del art decó reabrió sus puertas transformándose en galería de arte en 2001, y convirtiéndose, en uno de los museos con más solera de Francia. Estamos, posiblemente, ante uno de los museos más bonitos del mundo.

Tras hacer las delicias de los habitantes de Roubaix durante años, finalmente la piscina tiene que cerrar sus puertas en 1985 por un problema de seguridad. Y es que la fragilidad de su bóveda ponía en peligro la seguridad de los bañistas.

Eso, si, se ha respetado toda la decoración interior de la piscina, de estilo neoclásico, e incluso los diferentes símbolos masónicos con los que se dice que cuenta la Piscine. No hay que olvidar que Albert Baert, su constructor, pertenecía a la Logia masónica de la ciudad de Lille. La Piscine de Roubaix acoge en su interior distintas colecciones de pinturas, esculturas, diseño, elementos téxtiles, cerámicas y dibujos, repartidos por sus diferentes alas, aunque es alrededor de la piscina, donde encontramos la mayoría de las esculturas.

 

Neuhaus Outlet, chocolate belga para nuestro disfrute

Es un outlet de chocolate donde puedes probar lo que quieras y comprar al por mayor si quieres Los chocolates Neuhaus existen desde 1857 y son conocidos en todo el mundo por su excelente calidad. Al Lado de la fábrica Neuhaus situada en en Sint-Pieters-Leeuw a las afueras de Bruselas, se encuentra la tienda outlet de Neuhaus, un auténtico paraíso para los amantes del chocolate, no solamente por sus competitivos precios, sino porque además puedes probar cuantos quieras antes de decidir los que quieres comprar.

En esta tienda venden bombones de todo tipo y en diversos formatos, cajas de chocolatinas, tabletas de chocolate, trufas, galletas, cremas de untar, etc… Pensamos que esta puede ser una de las recomendaciones francófonas favoritas de los lectores… ¡qué hambre!

 

Tartiflette, un esencial de la cocina francesa

Una tartiflette es un gratén o gratinado de patatas que, entre otros ingredientes, suele llevar panceta o bacon, cebolla e indispensable, el queso Reblochon, un queso francés que se produce en Saboya y en la Alta Saboya, que cuenta con un sello de calidad equivalente a nuestra Denominación de Origen Protegida (AOP, Appellation d’Origine Protégée), y que se elabora con leche cruda de tres razas de vaca de montaña, ABondance, Tarine y Montbéliarde.

Y es que parece ser que la tartiflette, otra de las recomendaciones francófonas favoritas del equipo, se creó en los años 1980 por el Syndicat Interprofessionnel du Reblochon con el objetivo de promover las ventas y consumo de queso Reblochon, siendo una elaboración culinaria inspirada en un plato tradicional conocido como Péla, un gratén de patatas, cebolla y queso que se preparaba en una sartén con un mango largo llamada Péla en arpitano (lengua románica también denominada franco-provenzal, usada en Francia, Italia y Suiza).

El nombre de tartiflette se inventó a principios de 1990, siendo un término que deriva de tartiflâ, nombre que recibe la patata en arpitano saboyano. Tampoco ha tardado mucho este plato moderno de la cocina francesa en extenderse por otros países, la tartiflette se ha hecho popular en muchos rincones del mundo, y es que es un plato rico y fácil de hacer.

Te recomendamos esta receta de Bon Viveur.

 

Les cités obscures, la saga de cómic de Schuiten et Peeters

Nacida en 1982 de la colaboración de François Schuiten y Benoît Peeters, Les Cités obscures es una serie mítica de cómic contemporáneo. Publicados en francés por Casterman, y traducidos a la mayoría de las lenguas europeas, estos trece álbumes han ganado numerosos premios. Aunque están llenos de referencias a nuestro mundo, sobre todo en cuanto a la arquitectura, estos diferentes libros forman parte de un universo paralelo al nuestro, cada vez más coherente.

Ocho de estos álbumes son auténticos cómics; los demás exploran diferentes formas de narración: cuento ilustrado, diario imaginario, guía de viajes, vídeo DVD, etc. Cada libro de la serie puede leerse de forma independiente, y podríamos considerlos todos recomendaciones francófonas.

 

L’art de perdre, una novela de Alice Zeniter

La Argelia de la que es su familia ha sido durante mucho tiempo para Naima un telón de fondo de poco interés. Sin embargo, en una sociedad francesa atravesada por cuestiones de identidad, todo parece querer regresar a sus orígenes. Pero, ¿qué conexión podría tener con una historia familiar que nunca le contaron? Su abuelo Ali, un alpinista Kabyle, murió antes de que ella pudiera preguntarle por qué la historia lo había convertido en un «harki». Yema, su abuela, quizás podría responder, pero no en un idioma que Naima entienda. En cuanto a Hamid, su padre, que llegó a Francia en el verano de 1962 en campamentos de tránsito instalados apresuradamente, ya no habla de Argelia desde su infancia. ¿Cómo traer de vuelta un país de silencio? En un atrevido y novelista fresco, Alice Zeniter cuenta la historia del destino, entre Francia y Argelia, de generaciones sucesivas de una familia atrapada en un pasado tenaz. Pero este libro, la última de nuestras recomendaciones francófonas, es también una gran novela sobre la libertad de ser uno mismo, más allá de las herencias y los mandamientos íntimos o sociales.

 

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Édouard Louis o Eddy Bellegueule. Un autor francés, una obra de teatro y una iniciativa para recuperar la adolescencia

Esta semana nos acercamos al universo literario del escritor Édouard Louis, una de las revelaciones de las letras francófonas de los últimos años. Su debut ‘Para acabar con Eddy Bellegueule’ se convirtió en un fenómeno editorial en 2014, un duro y polémico testimonio sobre su adolescencia. En octubre de 2021, LaJoven estrenó su adaptación teatral: ‘Para acabar con Eddy’, en el Teatro de la Abadía, con una propuesta en la que intervienen Francia, Reino Unido y España. La pieza, dirigida por José Luis Arellano García, cuenta con la traducción de José Luis Collado, y se ha trabajado sobre la adaptación original, de Pamela Carter.

Un proyecto del fallecido director Gerardo Vera, una de las figuras más destacadas del cine y el teatro español de las últimas décadas. La Térmica acoge el estreno en Málaga de la obra este próximo 11 de febrero a las 19.30 horas en el Auditorio Edgar Neville, y de forma previa, el miércoles 9 de febrero, un homenaje a Gerardo Vera.

El debut literario de Édouard Louis es una novela autobiográfica, con ecos de Jean Genet y Bernard-Marie Koltès, narrada de manera rabiosa y febril en la que, a sus 22 años, denunciaba el clima de homofobia, machismo, pobreza y maltrato en el que creció en su pueblo del norte de Francia. Un infierno familiar del que consiguió escapar refugiándose en París gracias a una beca y que enterró el día en el que cambió su apellido por el de Louis. “La literatura elimina la frontera entre lo personal y lo político. Y este es un texto político para mi generación”, cuenta su autor, convertido en una voz de referencia del colectivo LGTBIQ. “Para luchar contra la violencia, primero tienes que aprender a identificarla”.

Entornos hostiles: una obra sobre los años más importantes de la vida de ‘Eddy’

La sinopsis de la pieza de LaJoven explica que Édouard Louis y Eddy Bellegueule son la misma persona y no lo son. ‘Para acabar con Eddy’ es la historia de una transformación, la del niño peculiar que tiene que sobrevivir en el entorno hostil en el que tiene la mala suerte de nacer. El niño sensible e inquieto que debe ocultar su verdadero yo para intentar ser aceptado. El adolescente que se desvive por parecer un hombre de verdad para esquivar así el destino de abusos y humillaciones al que parece condenado. Pero es Édouard quien, con una honestidad descarnada y luminosa, nos cuenta la historia de Eddy, de su sufrimiento y de su liberación cuando por fin consigue huir de ese entorno opresor. Porque el final de Eddy Bellegueule es el principio de Édouard Louis, uno de los escritores más brillantes de su generación.

«Me hice escritor porque estoy enfadado. La cólera me ha hecho escribir. Crecí en un ambiente social en el que, como he dicho, la gente sufría violencia, exclusión, pobreza. Cuando me mudé a París y comencé a estudiar, y fui el primero de mi familia en hacerlo, me di cuenta de que sobre esas personas había muy poco discurso en la literatura, en el periodismo, en el arte. Así que escribí por un doble enfado. Me di cuenta de que lo que había vivido como niño no era normal, y también había un enfado contra la literatura. Quería casi agredir a la literatura por no haber hablado de mi padre, de mi madre, de las clases más pobres y excluidas» explicaba Louis en una entrevista a La Vanguardia en 2019.

“Este texto luminoso de Édouard Louis está impregnado de verdad, atravesado por los cuatro costados por una violencia verbal y física que no te da respiro. Es un grito desesperado de un adolescente consciente de que para su familia no es más que un ser degradado, una fuente de vergüenza, de repulsión, de ignominia; una maldición. Ecos de Genet y Koltès, la misma violencia, la misma fragilidad y la misma compasión hacia los personajes”, explicaba Gerardo Vera al trabajar en la adaptación teatral de la obra del escritor francés.

Inspiración: teatro y activismo

LaJoven es un proyecto teatral de profesionales de las artes escénicas y de la comunidad docente de Secundaria y Bachillerato que sirve como espacio laboral para jóvenes artistas, gestores y técnicos de hasta 30 años. Su misión es extender el amor por la cultura e incorporar a los públicos jóvenes al teatro a través de la dramaturgia contemporánea. Más de 50.000 espectadores de más de 60 ciudades de toda España asisten a los espectáculos de LaJoven.

Además, esta obra no es la única consecuencia artístico-social del primer libro de Louis. En 2016 nació la Fundación Eddy-G, una entidad sin ánimo de lucroque se caracteriza por ser el primer hogar de acogida en España para jóvenes del colectivo LGTBIQ víctimas de violencia familiar, bullying o cualquier otra forma de LGTBIQfobia.

Durante un año máximo, ofrecen alojamiento a los jóvenes, asesoramiento laboral y educación para ofrecer una oportunidad diferente de encaminar sus vidas. De esta manera, pueden enseñar a una parte muy joven del colectivo LGBTIQ marcada por un pasado especialmente duro, a aprender a valerse por sí mismos ayudándoles a ser adultos libres, autosuficientes y responsables de sus vidas.

Ese mismo año la Fundación abrió un piso de acogida en Madrid; un espacio en el que dar la posibilidad de construir un nuevo proyecto de vida. Durante el año de estancia en el piso ponen a su a disposición un proyecto psicosocial, con terapia psicológica, acompañamiento personal y actividades grupales, además de un equipo dedicado a orientación sobre sus estudios, y orientación laboral.

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Suburbia recomienda cinco esenciales de la filosofía francófona en el Día de las Librerías

Hoy desde el blog de la Alianza Francesa en Málaga nos acercamos a conocer un poco mejor el nuevo espacio literario de referencia en nuestra ciudad: la librería Suburbia.

Y es que hoy se celebra el Día de las Librerías en España, una iniciativa en la que el Ministerio de Cultura apuesta por reivindicar el carácter cultural y la capacidad de resistencia y de arraigo de estos espacios. Las librerías son lugares de adaptación y de atracción de lectores con sus recomendaciones y su atención personalizada.

Abierta al público en C/ Ana Bernal desde el pasado 23 de abril, esta librería asociativa está especializada en pensamiento crítico, filosofía política, (trans)feminismos, LGTBIQ+, antirracismo, arte/ciudad y movimientos. Se trata de un espacio común de producción de conocimientos alrededor y a través de los libros.

Filosofía y ensayo

Gilles Deleuze, Michel Foucault, Anne Querrien, Henri Lefebvre… La base conceptual de las publicaciones que trabajan es la filosofía postestructuralista francesa, pero también los estudios urbanos. Hace unos días nos acercamos a visitar el espacio, y sus creadores nos hicieron estas recomendaciones indispensables:

El hecho de que sea una librería asociativa supone que el sostenimiento y el sentido de la librería depende de sus socios. Se trata de una forma de cuidar este espacio de pensamiento y debate, dónde además se celebran seminarios, grupos de lectura y presentaciones.

Colaboran con el EIPCP (European Institute for Progressive Cultural Policies) y con Transversal. Situados de forma adyacente a La Casa Azul, el espacio está en plena evolución y en los próximos meses prevé desarrollar su parte más lúdica, con un fantástico espacio de encuentro y experimentación artística.

Un espació común de producción cultural

Además, la librería comenzará en breve a vender libros escritos en francés, y trabajará con editoriales como La Fabrique. De esta forma pretenden potenciar una línea ensayos, con un posicionamiento europeo. Suburbia cuenta, también, con su propia editorial: Subtextos, que ya tiene publicado “Lo absoluto de la democracia”, de Raúl Sánchez Cedillo, editado el pasado mes de mayo.

Una buena oportunidad para conocerlos es visitar el stand nº 43 de la Feria del Libro de Málaga, dónde Suburbia participa con su propio expositor hasta el próximo domingo 14 de noviembre.

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