Durante el mes de marzo en la Alianza Francesa de Málaga celebramos el idioma que hablan 320 millones de personas, con una propuesta de actividades culturales para todos los públicos.
Esta fiesta muy especial que da sentido a lo que hacemos: podríamos definir la francofonía como todas las personas que comparten un idioma en común: el francés. Por eso hemos preparado todo tipo de actividades para que te unas a nuestra celebración. Consulta nuestra agenda cultural con encuentros, literatura, cine, arte, actividades infantiles y mucho más. Te la explicamos a continuación:
🖼️ Visita guiada al Centre Pompidou | Jueves 13 de marzo, a las 18:30h
La Alianza Francesa organiza una visita guiada en francés a la exposición Place-ness. Únete y descúbrela en grupo, en un recorrido relajado y entretenido para aprender más sobre cómo habitamos los lugares | Reserva tu plaza gratuita aquí
✍️ Concours Plume d’Or | Miércoles 19 de marzo, a las 17:00
La Plume d’Or es un concurso internacional de escritura exclusivamente reservado a los estudiantes extranjeros de las Alianzas Francesas en el mundo. ¡Podrás ganar un viaje a París! Inscríbete aquí antes del 18 de marzo
📖 Club de lectura | Miércoles 19 de marzo, a las 18:00h
Para su tercer club de lectura del año, Prisca Vanier Clapisson presentará Perspective(s) de Laurent Binet. Un ‘thriller’ detectivesco e histórico de estructura clásica y de ritmo trepidante para descubrir al asesino de un pintor de la Florencia del Siglo XVI | Inscríbete gratuitamente aquí
🎞️ La fiesta de los cortometrajes | Jueves 20 de marzo, a las 19:30h
Para celebrar el día mundial de la francofonía, hemos preparado una proyección especial de cortometrajes de Francia y Quebec. Una celebración de la diversidad del mundo francófono a través del séptimo arte, con la colaboración de Cervezas Victoria | Apúntate gratis aquí
¡Aún hay más! Y para todas las edades…
🎨 Les P’tits Artistes | Sábado 22 de marzo, a las 11:45h
Como cada mes, ofrecemos actividades manuales y educativas para niños de 5 a 12 años. Para marzo, hemos preparado un programa especial de cortometrajes, juegos y cocina. ¡Una mañana muy divertida para nuestros futuros francófonos! Inscríbete gratuitamente aquí
La Alianza Francesa organiza una jornada de simulacro de examen con el fin de preparar lo mejor posible a los alumnos para los exámenes DELF. Sabemos que esta prueba te ayudará a conocer mejor el examen | Matricúlate aquí
🗣️Blablapéro | Jueves 27 de marzo, a las 19:30h
Para cerrar con broche de oro este mes de la Francofonía, la Alianza Francesa le invita a un blablapéro donde podrá charlar en francés y español, compartir unas risas y disfrutar de un momento de convivencia, en colaboración con Cervezas Victoria | ¡Es gratuito, te esperamos!
🚴Exposición Sport Friendly | Hasta el 4 de abril
Esta muestra del artista francés Emilien Buffard, trata de una experiencia artística internacional y colaborativa impulsada por el artista, con la intención de sensibilizar contra las discriminaciones en el deporte, y amplificar las voces de los equipos deportivos comprometidos | Visítala gratis, descubre los horarios
🎧PLAYLIST Francofonía 2025
Zoufris Maracas, Clara Ysé, Philippe Katerine, Stromae, La Femme… Música de todos los lugares y estilos para celebrar la francofonía. ¿Qué mejor manera de acercarse a un idioma a través de la música? Disfruta del ritmo que te trae la playlist que hemos preparado.
Un nuevo año hemos apostado por la literatura en la Alianza Francesa de Málaga, con la tercera edición del concurso Première Page. La cultura y la lengua van de la mano en nuestro proyecto educativo por eso queremos acercarnos a la literatura de una forma creativa.
¿Alguna vez has pensado en escribir tu propia novela? Quizás sea una tarea que pueda llevar mucho tiempo. Pero ¿cómo empezaría? ¿Cómo sería su primera página? Este es el planteamiento de nuestro concurso, que este año ha contado con 10 candidaturas, de las cuáles 3 han recibido reconocimientos. Realizamos la entrega de premios el pasado 23 de mayo en un evento junto a presentación de ‘De l’amour des chiens’, de Rodrigo Blanco Calderón.
A continuación, puedes leer los textos ganadores, y el resto de candidaturas:
‘Au bord des marées’, de Cintia Martínez Velasco (Primer Premio)
Au bord des marées
Le vent marin fouetait mon visage alors que je contemplais l’horizon infini depuis le rivage. Mes pieds s’enfonçaient dans le sable humide, laissant derrière eux des empreintes éphémères dans cete étendue sauvage. Autour de moi, le bruit assourdissant des vagues se mêlait au cri des mouetes, créant une symphonie chaotique qui résonnait dans l’air.
Assise sur un vieux morceau de bois échoué, je laissais mes pensées vagabonder. Trente ans, et pourtant je me sentais toujours aussi perdue. Perdue dans ce monde qui semblait tourner de plus en plus vite, me laissant à la traîne, incapable de suivre le rythme effréné de la société moderne.
Et puis il y avait eux, mes amis. Ceux qui avaient toujours été là, peu importe les hauts et les bas de la vie. Mais aujourd’hui, alors que je me tenais là, seule sur cete plage déserte, je me demandais si tout cela avait encore un sens. Est-ce que l’amitié pouvait vraiment survivre à l’épreuve du temps, ou bien n’était-ce qu’une illusion que je m’étais créée pour me sentir moins seule dans ce monde hostile ?
Je chassai ces pensées sombres d’un geste de la main, me concentrant sur les vagues qui venaient s’écraser contre les rochers avec une force inouïe. Peut-être que je me posais trop de questions, peut-être que je devrais simplement profiter de l’instant présent… c’est tellement facile à dire… profiter de l’instant présent.
Je me levai, secouant le sable de mes vêtements, prête à reprendre la route. La brise marine me rafraîchit le visage, une sensation bienvenue après des heures à contempler l’horizon.
Sans un regard en arrière, je montai dans la vieille caravane, le moteur ronronnant doucement. Un sourire ironique s’esquissait sur mes lèvres alors que je pensais à l’ironie de la vie : partir pour trouver des réponses alors que je n’avais pas encore trouvé les bonnes questions.
Mais c’était ainsi, la vie était un voyage plein de mystères à déchiffrer. Et moi, j’étais prête à continuer ce voyage, sans savoir ce qui m’atendait au prochain tournant de la route.
«N’aie pas peur», de Teresa Arredondo Braña (Segundo Premio)
N’aie pas peur
I
La libellule couleur corail est retournée. Ça veut dire que la canicule va bientôt commencer. Can-i-cul-e…. Quel drôle de mot… Je ne sais pas ce qu’est la canicule, mais Maman dit toujours que ma petite libellule ne vive avec nous que pendant « ça ». Quoi qu’il en soit, je l’attends avec impatience, parce qu’elle est mon amie et mon ange gardien. On a tous besoin d’un ange gardien, surtout moi, surtout si on habite chez-nous.
Du coup Maman dit qu’elle est venue juste pour rencontrer son Monsieur Libellule, avec qui elle fera des petits bébés, dont une nous rendra visite l’année prochaine.
Bêtises. Ma libellule est venue me voir, à moi. J’en suis sûre, elle est la même que celle de l’année dernière, avec ses ailes couleur corail et son corps rouge qui brille comme un arc-au ciel à la lumière du soleil, tout comme la bague de Maman. Elle me reconnait aussi, ma libellule. Elle se pose doucement sur l’eau et me salue en secouant les ailes et en disant « Je suis là, n’aie pas peur, ma petite ».
Pourtant j’ai peur, parfois. Et parfois je voudrais être une libellule, moi aussi. Pas pour m’enfuir, non. Je serais un autre ange gardien. Je m’envolerais chaque nuit et veillerais sur Maman de là-haut, pour que personne ne puisse lui faire du mal. Puis je m’endormirais à ses côtés au lever du soleil. Mais les libellules, ou vont-elles après la canicule ? Et surtout, qui va s’occuper de Maman si je pars avec elles ?
Avant j’allais à l’école. Plusieurs écoles. Et à chaque fois on a dû changer de nom et de domicile, encore et encore. Depuis qu’on vit ici, Maman est mon institutrice. Elle dit que l’école est trop loin de chez nous. Le matin, on apprend ensemble les noms des rivières, des montagnes, des départements, on pratique les tables de multiplier et même la division. Le jardin est notre cour de récréation à nous. C’est sympa s’enseigner avec Maman. Cependant je sais qu’elle ne veut pas que j’aille à l’école parce qu’elle a peur, elle aussi.
« Il n’y a pas du monde ici. J’aimerai avoir un frère ou une soeur pour jouer avec ! » Maman me regarde, sourit tristement et me répond avec tendresse qu’elle aussi, elle aimerait, mais il faut un papa pour fabriquer un bébé et on n’en a un à la main non plus.
Je réfléchis. Ne dit-on pas qu’on a le droit à un voeu d’anniversaire avant de souffler les bougies de son gâteau ? Pour la prochaine fois ça pourrait être le mien…
Ou plutôt, puisque trouver un nouveau papa, surtout un bon papa, ne semble pas très facile par ici, il vaut mieux choisir autre chose… Alors, mon voeu est de ne plus jamais changer de nom ni déménager. Rester chez-nous avec Maman et attendre le retour de ma libellule.
«Les Murs du Silence», Iñigo Navarro (Tercer Premio)
-Au revoir, Papa.
Guillaume donne un bisou froid d’adieu à Jean-Yves et se lève rapidement pour partir le plus vite possible. Ça faisait plus d’un an qu’il ne voyait son père et, pourtant, il sentait qu’il ne pourrait rester ni une seule minute de plus avec lui. L’heure et demie de visite qu’il avait accordée à son père (pourtant il s’était promis à soi-même qu’il allait rester pendant au moins deux heures) lui avait semblé interminable. Ce putain de vieillard était devenu complètement insupportable. Depuis que sa mère l’avait quitté (et Guillaume ne comprenait pas comment elle avait tenu si longtemps) tout ce qu’il faisait c’était de rester dans son petit appartement, en lisant des informations complotistes sur son vieux ordinateur. Se sentir plus intelligent que les autres en lisant de fausses informations que peu connaissaient était une façon de se consoler de sa misérable existence. En plus, il semblait s’être attaché à cet ordinateur de bureau, qui commençait à lui ressembler. Vieux, bruyant, poussiéreux et collé à cet endroit fixe : exactement comme lui. En tout cas, Guillaume était content d’être enfin parti et tout ce qu’il voulait c’était de monter à nouveau dans sa petite Twingo pour partir sur la route en écoutant un de ses vieux albums de musique rock des années 70.
Jean-Yves regardait Guillaume marcher à travers sa fenêtre. Il avait l’air pressé. Il était triste de voir comment son fils se dépêchait pour s’éloigner de lui. Comme s’il fuyait. Ou, plutôt, cela accentuait sa tristesse, une émotion qui était devenue son quotidien.
Il pensait à comment il avait attendu la visite de son fils les dernières semaines, comment il avait expérimenté quelque chose qui ressemblait au bonheur lorsque son fils lui avait téléphoné pour lui dire qu’il viendrait le voir. Il s’était rendu au marché forain, où il avait soigneusement choisi les meilleurs produits, destinés au repas chaleureux qu’il préparait pour son fils. Cela faisait des années qu’il ne fréquentait pas le marché et il se sentait presque gêné, comme si les gens qui l’entouraient allaient lui dire qu’il n’appartenait plus à la société et était désormais un étranger sans place parmi eux. Il avait bien préparé cette visite. Il avait même réfléchi aux questions qu’il allait poser à son fils, aux sujets de conversation qu’il pourrait évoquer, en évitant bien sûr de parler de politique, un sujet qui l’avait éloigné émotionnellement de Guillaume dans le passé. Alors, pourquoi cette rencontre avait-elle été si orageuse ? A quel moment est-ce que tout a pris un mauvais tournant ? Jean-Yves sentait que quelque chose se réveillait en lui. D’habitude, il ne se permettait pas de se formuler ce genre de questions, enfermant tout sentiment de désespoir dans sa pitoyable routine.
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A continuación, el resto de candidaturas por orden de isncripción:
«La fille de la valise verte», Maria del Carmen Galiano García
Le ciel était couvert, comme d’habitude dans la Bretagne armoricaine. Ce temps pluvieux et triste s’assortit enfin à l’état d’âme de Lola. Une fois sa valise fermée, elle regarda par la fenêtre, songeuse elle se disait qu’en réalité la météo n’était pas aussi pénible qu’on le croyait, d’autant plus que l’accueil chaleureux des gens attendrit le sentiment de solitude qu’elle avait en arrivant à cette ville.
Peu de temps après, la jeune espagnole sortait du petit appartement à colombages qu’elle avait logé lors d’un séjour inoubliable, de surcroît, elle laissa d’un mouvement rapide la clé dans la boîte aux lettres comme convenu et prit un taxi in extremis, direction de la gare. Lorsqu’elle grimpa d’un saut rapide dans ce véhicule et se mit à songer à toutes les expériences qu’elle avait vécues.
Ce mystère obscur qui entourait Romain ne cessait de la hanter et se demandait constamment comment un tel événement pouvait arriver, malgré lui, à quelqu’un d’aussi gentil. Rue du Plantey passée, elle aperçut une maison assez étrange, en bas il s’agissait d’une maison d’allure normale mais en haut il y avait une sorte de cabane qui semblait communiquer avec le premier étage, deux barres clouaient cette sorte de hutte au sol. On dirait des jambes, se dit la jaune fille, qui commença à s’imaginer la maison lors d’une course fantastique. Ensuite, elle vit un chat dans la fenêtre de la maison avoisinante, il la regardait avec mépris, elle pensa alors que ces animaux cachaient sans doute quelque chose, qu’ils étaient plus sages que l’on ne le croit.
La sonnerie de son portable interrompit soudainement ses pensées. Il s’affichait Numéro Inconnu sur l’écran, malgré cela, elle décrocha et une voix rauque parla :
Bonjour, ma belle – dit la voix
Vous êtes qui ? – demanda Lola
Tu sais pas qui je suis ? Ça m’étonnerait – fit cette voix masculine avec un ton ironique.
Je t’ai enfin trouvé, on se reverra à la gare – continua la voix – et n’essaie surtout pas de fuir – menaça-t-elle avec aplomb.
Un frisson parcourut alors tout son corps lorsqu’elle reconnut enfin cette voix profonde, est-ce possible ? se demanda-t-elle, non, ce n’est pas possible, les morts ne peuvent pas marquer de numéro de téléphone.
«Les pas errants», de Juan Carlos Navarro
“Je me sens perdu, comme obnubilé, sans boussole , sans direction. C’est la première fois que je suis arrivé dans ce pays différent, tout différent, et je ne sais pas qu’est-ce que je dois faire. Le froid est intense, tant intense comme jamais j’ai pas pensé que je le avait pu supporter. Mi-Janvier: le ciel est couvert, pas de lumière au dessous des nuages, et ensuite je pense que le ciel est comme moi: un peu gris, sans luminosité , sans espérance.
De temps en temps je me rappelle de ma enfance, a coté de la mer, sur le Caraïbe, avec ma grand_mamie qui attire de mes petits bras pour éviter que je commence à courir direction la mer. Je crois que j’ai 8 ans et je suis un peu grosse, je suis avec mon frère ainé, mais je ne l’ai écoute pas, seulement je pense dans le bruit des vagues de la mer, que vient et revient comme un cicle perpétuel, et je crois que j’adore ce son. J’aime beaucoup le mouvement de l’écume sous mes petits pieds , je crois que je ris car me produit chatouille un peu . Ma grand -mère par contre elle n’est pas tranquille, elle pense que je me vais noyé car je suis un peu petit, très petit pour elle, qui me protege tout le temps, qui me surveillé à tout moment parce que je suis son petit fils préféré, et elle a jurée que se va occuper de moi pendant toute ma vie, malgré qu’elle sait que c’est possible que elle peut mourir avant.
Les règles de la vie sont comme ça mais je n’arrive pas á bien comprendre de quel sujet se traite. J’ai seulement 8 ans et je me sens perdu, tant perdu ce jour comme dans ce moment que je suis venu en Europe pour construire un nouveau projet de ma vie, que me semble pas comme un développement, tant comme une régression de ma propre existence.
Je sens froid et j’essai de me déplacer à une petite cafétéria pour boire une boisson que me peut aider me réchauffer. Quand je le fais la demande au serveur, j’ai bien comprends que tout c’est different dans ce pays, tout c’est different pour moi”.
«La page perdue», de Marta Francia
J’adore et j’ai toujours adoré passer mes après-midis dans la bibliothèque de Siem Reap.
Oui, je sais, ce n’est pas commun pour un enfant de 14 ans et, je vous assure, je ne suis pas un enfant ennuyeux, pas du tout. C’est juste que ça me fascine et ça me fascine énormément.
Le parfum du bois ancien des meubles, le bruit des pages des livres qui tournent légères et la lumière du soleil qui filtre de grandes fenêtres opaques et qui fait briller la poussière des étagères.
C’est un endroit magique.
Je dois reconnaitre que Sela, la jeune femme de ménage en charge du bâtiment, n’est pas la personne la plus méticuleuse du monde, mais c’est aussi grâce à cette poussière que notre bibliothèque semble encore plus charmante, au moins à mes yeux.
Et, il faut quand même dire que Sela a d’autres qualités: tous les après-midis, pour le goûter, elle m’amène de délicieux gâteaux de riz fait-maison, mais surtout, elle est une lectrice infatigable, tout comme moi. C’est pour ça que, malgré notre différence d’âge de 10 ans, on s’entend très bien.
Notre passion pour les livres est bien la raison pour laquelle, ça ne fait pas trop longtemps, on s’est retrouvés à vivre la plus extraordinaire des aventures de notre jeune vie.
C’était le jour de la célébration de la nouvelle année Khmer, tout le monde était aux temples pour les rituels et la bibliothèque était encore plus tranquille et silencieuse que d’habitude. Sela avait ramené des gâteaux de riz et haricots pour l’occasion. Je n’aime pas les haricots, mais j’avais quand même mangé les gâteaux pour lui faire plaisir. Après tout, qu’est-ce qu’on ne fait pas pour contenter une amie?
Ce jour-là, le gardien de la bibliothèque était parti à Kampong Phluk pour fêter la nouvelle année avec sa famille. C’était un vieux bourru, mais on s’entendait bien avec lui. Il nous appréciait pour notre passion pour la lecture et, chaque fois qu’on terminait de lire un livre, il nous demandait un résumé de l’histoire. Il ne savait pas lire et il en souffrait, il disait que la lecture rend une âme noble et que son âme était destinée à une existence misérable.
Avant de partir à Kampong Phluk, le gardien avait demandé à Sela d’épousseter les étagères de la salle d’histoire naturelle. On n’avait jamais lit ce genre de livres, et je m’étais dit que celle-ci était la bonne occasion pour commencer, du coup j’avais accompagné Sela.
La salle était étroite, peu lumineuse et avec quatre étagères en bois de rose. Il y avait principalement des encyclopédies et de gros livres aux pages épaisses. La lumière faible nous ne permettait pas bien distinguer les titres, pourtant il y avait un livre à la reliure rouge qui se démarquait. «On prend celui-là!», je dis à Sela.
1860, la date était inscrite en lettres d’or au-dessus de la couverture abimée à cause du temps. Je connaissais cette date, je l’avais étudiée à l’école, c’était quand l’explorateur Henri Mouhot…
«Oui, c’est moi!!», de Susana Obertello Pombar
Oui,c’est moi.!!!. Ce sont les paroles que j’ai dans mon esprit et qui me perturbent depuis ce jour de novembre dernier.
Oui,c’est moi,ça c’est la réponse que j’ai donnée à la gendarmerie quand elle m’a appelé dans le but de me convoquer comme témoin.Inutile de dire que je n’ai reçu aucune explication supplémentaire.
Si bien que je me suis demandée dans quelle situation j’aurais pu me mettre,rien qui pourrait avoir du sens logique.Quelques minutes après,la seule chose dont je me suis souvenue a été un accident,sans importance apparente,sur l’autoroute Périgord-Bordeaux l’été dernier.
Je commençait à évoquer chaque détail qui pourrait avoir une relation crédible avec l’appel de la gendarmerie. Ce jour-là mon mari et moi,venions de passer un magnifique week-end en visitant Sarlat, ses alentours et la grotte de Lascaux.Je n’ai pas de mots pour bien décrire le charme du village, ses maisons, sans oublier les produits du terroir.
Le but de la visite avait été de voir la réplique de la grotte,bien que l’original reste fermé en vue de préserver les extraordinaires peintures et gravures que les hommes du paléolithique ont fait il y a plus de vingt-mille ans.
Un voyage de retour qui semblait facile,étant donné que nous étions à moins de trois heures de Bordeaux (notre ville de résidence).Rien de particulier par rapport au climat,il s’agissait d’un lundi du mois d’août ,tout simplement. Une petite vingtaine de minutes après être entré sur l’autoroute,tout à coup,un épais brouillard est tombé soudainement et par la suite la visibilité est devenue quasiment nulle.Comme cela se produit souvent, il y a eu une collision entre plusieurs voitures.
Moi,qui était au volant,j’ai pu freiner à temps sans percuter la voiture de devant.Par contre,le chauffeur qui suivait a choqué sur l’arrière de notre voiture.Il me reste à dire que devant nous il y avait quatre véhicules impliqués. Les secours sont arrivés tout de suite,ils ont pris tout les mesures,surtout en ce qui concernait les voyageurs des trois premières voitures, parmi lesquels avaient quatre blessés assez graves.
Après avoir rempli le constat amiable avec un agent de police et à sa demande nous avons lui aussi donné nos données personnelles,même nos coordonnées. En ayant avoir la permission de continuer la route,nous sommes partis sans savoir que le
vrai cauchemar venait de commencer…
«John Sinmiedo se rend en Islande à la recherche des Huldufolk», de Purificación Roldán Machado
Á ma nièce Marina et à mes petites-filles Eleonor et María del Carmen, pour qu’elles puissent vivre ses propres histoires.
Tout a commencé lorsque Juan Sinmiedo a lu par hasard dans “EL Confidencial “:
Huldufolk : Les elfes islandais.
Un projet de construction de route qui traverserait un champ de lave est arrêté car il affecterait une église elfe en Islande. Certains médiums affirment pouvoir voir et ressentir son énergie, un sentiment que partagent de nombreux Islandais.
Il a continué à lire différentes informations sur le même sujet dans d’autres journaux : The BBC, The Vintage News’.
Cela a tellement attiré son attention qu’il a consacré toute la journée à collecter des données sur l’Islande, les huldufólk, également connus sous le nom de peuple caché, les elfes ou les gobelins, ainsi que toutes sortes de recherches ou d’enquêtes menées par l’Université d’Islande. .
Il avait déjà la motivation et la détermination pour faire connaissance avec ces êtres.
Cela a été documenté pendant plusieurs jours. Comme il le faisait toujours avant de se lancer dans une nouvelle aventure avec son cheval Negro et son chien Canela.
Cartes, récits, légendes, romans… tout était insuffisant face à l’envie de découvrir l’Islande et les êtres cachés qui y vivaient.
Ce voyage, il a décidé de le faire seul, comme il l’a dit à ses amis.
Puisque l’automne approchait et qu’il allait bientôt faire trop froid. En plus, c’était le dernier voyage direct depuis Málaga.
Déterminé à retrouver les Huldufólk et à découvrir certains de leurs secrets, il a contacté une guide de Málaga qui travaille en Islande, nommée Marina.
Marina, connue comme aventurière et découvreuse ; pour ses parcours Adventour ou Escapades Nature.
«Un conte de Noël des Canaries», de Manuel Candil Camacho
Au cours de l’été d’une des premières années du troisième millénaire, les îles Fortunées furent visitées par un couple en quête de détente, de repos et d’amusement facile. Il ne s’agissait pas d’un voyage organisé et l’origine géologique de l’archipel a rapidement révélé son terrain rocailleux et cendré ainsi que son aridité caractéristique. Les premiers jours n’ont pas été différents de n’importe quel autre voyage touristique, les visites à la plage, les baignades dans la piscine, les sondages gastronomiques et quelques évasions alcooliques sont devenus des repères temporaires et imprécis qui ont pénétré la chaleur lourde qui régnait et la forte intensité des radiations émergentes de l’étoile solitaire de notre système solaire.
Le quatrième jour de notre séjour a marqué le début du voyage insulaire à la recherche d’expériences enrichissantes et inédites. Depuis la distance des années diffuses et turbulentes qui ont suivi, des noms de lieux tels que Masca, où une voix aiguë accompagnée d’un instrument solitaire a sonnée de manière intemporelle et transcendantale, ou Icod de los Vinos avec son emblématique dragonnier millénaire, ou encore La Orotava avec son architecture de l’époque coloniale décriée, et surtout l’ancienne montagne sacrée connue sous le nom El Teide, expression maximale du volcanisme latent et de la force indomptable de la nature sauvage, nous reviennent à l’esprit.
Un voyage épuisant à travers des paysages lunaires du volcan endormi a abouti à la collecte d’une pierre quelque peu grisâtre mais poreuse en guise de souvenir, un souvenir futur aux accents nostalgiques, mais aussi un recréateur de moments d’espoir et de joie.
Pendant les années qui suivirent, la pierre, inévitablement liée à l’immensité des forces créatrices de la planète et de l’univers, somnolait dans un tiroir au hasard et recevait périodiquement la visite d’une main qui la caressait doucement, tandis que les souvenirs du passé refaisaient surface, mêlés à des impressions imprégnées de sentiments divers et mélangés. Comme la contemplation de cet objet apparemment inerte était insignifiante !
Dans cet intervalle temporel d’années, il s’est passé tout et rien, et un jour d’automne, d’un coin d’Afrique également, le délire a surgi, peut-être la révélation que les îles des Guanches pouvaient être secouées à nouveau par les énergies incommensurables qui ont donné naissance à leur orogénèse. La contemplation des séries quotidiennes d’activité sismique dans cette zone à la saveur indubitablement tropicale n’a pas réussi à dissiper ces idées manifestement surévaluées
Peut-être l’archipel serait-il à nouveau le témoin actif de l’expression colossale des forces incompréhensibles, mais en même temps irrésistibles, ou bien un enchaînement d’événements personnels défavorables et stressants qui implorait un changement de vie alimentait-il ce délire… Que faire dans de telles circonstances ?. Notre personnage a décidé de ne pas exclure la possibilité d’un activisme géologique, même si cette idée pourrait sembler incohérente et presque pathologique, et c’est pour ça qu’il est retourné aux îles africaines, en emportant la pierre, dont sa forte présence s’était manifestée depuis qu’elle avait été extraite de son habitat naturel.
«La Plage», de Macarena Mayor Olea
Quand je me suis réveillé, il faisait froid. J’avais mal à la tête. Durant les premières secondes, je me suis retrouvé disloqué. Il faisait nuit et pour une raison étrange, j’étais allongé sur le sable de la plage. J’avais du sable partout sur mon corps et mes reins étaient froids. Quand j’ai essayé de me lever, j’ai vu qu’il faisait noir. Je sentais seulement le vent, beaucoup de vent siffler dans mes oreilles. J’ai fait un gros effort pour m’asseoir sur le sable.Qu’est-ce que je faisais ici ? Pourquoi je ne me souvenais de rien ?
Ma tête allait partout comme celle d’un bébé. Le changement de position m’a fait vomir. Seule une bile épaisse et aigre sortait et me brûlait la gorge.
Je me suis essuyé la bouche avec le dos de la main et j’ai versé du sable sur les restes de vomi instinctivement comme un chat après avoir utilisé sa litière. J’ai pris plusieurs respirations profondes et petit à petit mon ventre est revenu à sa place.
J’avais très soif. Je me suis levé. Je n’avais fait qu’un pas lorsque je trébuchai sur quelque chose et tombai face première dans le sable.
J’ai juré en crachant le sable qui m’était collé à la bouche. Puis j’ai touché le sol pour chercher l’objet qui m’avait fait glisser.
Cela ressemblait à un sac à dos. Je l’ai senti avec ma main jusqu’à ce que je trouve la fermeture éclair. J’avais besoin de boire de l’eau, ou au moins de me rincer la bouche de toute urgence pour me débarrasser de ce goût nauséabond. J’ai ouvert la fermeture éclair et j’ai mis ma main dedans.
J’ai trouvé une serviette et une bouteille en plastique. Je l’ai ouvert. Le liquide ne sentait rien. Il fallait que ce soit de l’eau, alors sans réfléchir, j’ai pris un verre.
Après avoir un peu étanche ma soif, j’ai continué à fouiller le sac à dos. Dans une poche, j’ai trouvé un briquet. J’ai essayé de l’allumer. Le vent était si fort que j’ai dû utiliser une de mes mains comme bouclier. Après plusieurs tentatives, j’ai réussi à l’allumer.La flamme a illuminé l’espace et puis je l’ai vu.
Il y avait quelqu’un allongé dans le sable. Il était face vers le haut, à quelques centimètres seulement de l’endroit où je me tenais. Il avait les bras derrière la tête et semblait s’être endormi, tout comme moi.
–Hé– J’ai dit
Il ne m’a pas répondu. Je posai ma main sur son épaule. Il était froid.
J’ai rapproché le briquet de son visage. C’était Ruben. Ses yeux étaient ouverts avec une expression d’horreur et sa langue enflée sortait de sa bouche comme s’il se moquait de moi. Il était mort. j’ai commencé à crier, luttant contre le vent qui tentait d’étouffer mes sons. J’ai laissé tomber le briquet sur le sable et quand la flamme s’est éteinte, tout s’est transformé en obscurité.
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Muchas gracias a todxs lxs participantes por sus textos. El año que viene, ¡más primeras páginas, y más literatura francófona!
Francia se ha convertido en el primer país del mundo en reconocer el derecho al aborto en su Constitución. Esta decisión tiene por objetivo “prohibir que la ley cuestione esta libertad en el futuro”, según el Gobierno estatal.
Así lo han decidido esta semana los miembros de las dos cámaras del Parlamento francés, que aprobaron este lunes 4 de marzo el texto modificatorio de la carta magna destinado a proteger la libertad de las mujeres a abortar en una sesión conjunta extraordinaria en el Palacio de Versalles. Fueron 780 votos a favor frente a 70 en contra y 50 abstenciones, muy por encima de los tres quintos requeridos para introducir una reforma en la Constitución del país, lo que garantiza que tenga un ser un escenario increíblemente improbable para su revocación.
¿Qué recoge la reforma? Con este cambio aprobado por el Parlamento, se añadirá al artículo 34 de la Constitución francesa el siguiente párrafo: “La ley determina las condiciones en las que se ejerce la libertad garantizada a la mujer de recurrir a la interrupción voluntaria del embarazo”. Esta iniciativa fue impulsada por el presidente francés, Emmanuel Macron, después de que el Tribunal Supremo de Estados Unidos derogase en 2022 el reconocimiento federal al derecho al aborto, dejando su autorización en manos de cada estado. Asimismo, el Gobierno de Francia también busca reafirmar esta libertad ante “ciertos movimientos que pretenden restringir el derecho al aborto y a la anticoncepción” en otros países de Europa.
Las mujeres tienen derecho legal al aborto en Francia desde 1975 cuando se promulgó la llamada Ley Veil, gracias a Simone Veil, abogada y política francesa, superviviente del Holocausto, una figura esencial y pionera para entender los avances de la ley del aborto en Francia. Las disposiciones de esta normativa fueron plasmadas de forma definitiva en 1979 a través de la Ley de Interrupción Voluntaria del Embarazo.
El proyecto de ley que incluye el reconocimiento del derecho al aborto en la Constitución será promulgado por Macron este viernes 8 de marzo, coincidiendo con el Día de la Mujer. La sesión en Versalles estuvo marcada por discursos emotivos y orgullosos por parte de los líderes políticos. El primer ministro, Gabriel Attal, destacó el aborto como «la más íntima de las libertades» y rindió homenaje a Simone Veil, la figura clave detrás de la ley francesa de 1975 que legalizó el aborto. Attal afirmó que Francia es fiel a su historia al defender este derecho fundamental.
Por su parte, la diputada de La Francia Insumisa, Mathilde Panot, subrayó la importancia del gesto francés a nivel internacional, afirmando que el derecho al aborto «solo molesta a los reaccionarios» y que la decisión de Versalles es una promesa para las mujeres de todo el mundo que luchan por sus derechos reproductivos.
Al 85% de los ciudadanos franceses que se declararon en acuerdo con el aborto legal les hizo muy feliz esta decisión y festejaron fuera del Parlamento entre pancartas, abrazos y el himno feminista de los 70s, Debout les femmes.
¿Qué significa entonces libertad garantizada? ¿Cómo se llegó a esta decisión? ¿Aplicará solo para las mujeres o para todas las personas gestantes? No te pierdas este reportaje de France 24.
El aborto en otros países
A pesar de este avance significativo, aún persisten desafíos en aquellos países donde el acceso al aborto está limitado o prohibido por completo. Según Amnistía Internacional, los abortos clandestinos representan una grave amenaza para la salud y la vida de las mujeres. Cada año, un porcentaje significativo de muertes maternas se deben a abortos inseguros, especialmente en regiones donde el acceso a servicios médicos seguros es limitado.
A diferencia de los abortos legales, practicados por proveedores de servicios médicos capacitados, los abortos inseguros pueden tener consecuencias fatales. Cada año, entre el 4,7% y el 13,2% de las muertes maternas se deben a un aborto peligroso. Se calcula que en las regiones desarrolladas, por cada 100.000 abortos peligrosos se producen 30 defunciones, mientras que esta proporción aumenta hasta las 220 defunciones por cada 100.000 abortos peligrosos en las regiones en desarrollo.
La decisión que la Suprema Corte de Estados Unidos tomó en 2022 sobre anular el caso Roe vs. Wade dejó como libre elección para cada estado del país americano establecer el derecho al aborto). Esto también pasó a la historia, pero en el sentido opuesto, pues representa un retroceso para la libertad reproductiva de las mujeres no solo allá, sino también en el resto del mundo.
En cuanto a la posibilidad de que otros países lleven a cabo una iniciativa similar a la aprobada en Francia, el catedrático señala que “es difícil” que en el contexto europeo se dé “una mayoría parlamentaria tan amplia” como la que hay en el Estado galo. Asimismo, indica que en otros territorios tampoco es necesario porque el derecho al aborto “ya está suficiente consolidado por vía legislativa”, como sería el caso de España.
Según la legislación aprobada hace 163 años, el aborto sigue siendo un delito en Inglaterra y Gales. La Ley de Delitos contra las Personas de 1861 establece que es ilegal que una mujer se procure su propio aborto o facilite los medios para que otra mujer interrumpa un embarazo.
Lo que hoy hace accesible la interrupción del embarazo es la Ley del Aborto, aprobada por el Parlamento en 1967. La norma permite a los médicos practicar abortos y a las mujeres acceder a ellos, pero solo si cuentan con la autorización de dos médicos colegiados y reúnen al menos una de una serie de circunstancias específicas. Entre ellas están el posible riesgo para la salud física o mental de la madre o de los hijos existentes en su familia, cualquier riesgo sustancial para su vida y cualquier anomalía física o mental grave que pudiera presentar el feto.
En 1990 se añadió un plazo de 24 semanas, pero con excepciones, por ejemplo, si la mujer corre riesgo de muerte o «daño permanente» para su salud física o mental, o si existe una anomalía fetal grave. Pero fuera de estas restricciones, las mujeres pueden seguir enfrentándose a una pena de cadena perpetua, una de las penas más duras por abortar ilegalmente en Europa.
Francia, pionera en la defensa de los derechos de las mujeres, ha asumido un papel de liderazgo al globalizar este derecho fundamental. En un momento en que el acceso al aborto está siendo restringido en otros países, la decisión de Francia envía un mensaje claro de resistencia contra las tendencias regresivas y autoritarias.
Simone Veil: la pionera del derecho al aborto, en la cultura
Simone Veil, la mujer del siglo es la biografía de esta extraordinaria mujer. Jueza, llegó a la política desde el mundo de las leyes y en el Ministerio de Justicia trabajó para mejorar las condiciones de las cárceles de mujeres y el trato a las presas. Ministra de Salud y Seguridad Social en los gobiernos de Jacques Chirac y Raymond Barre, aprobó el acceso a los anticonceptivos y legalizó el aborto (Ley Veil). Fue presidenta del Parlamento Europeo desde 1979, que abandonó para volver de nuevo como ministra de Sanidad con el Gobierno de Édouard Balladur.
Liberal de centroderecha, se enfrentó siempre a la extrema derecha del Frente Nacional, y contagió de humanismo y justicia el mundo de la política. «Fue una anomalía en la política». Una rareza que resuena de un modo especial en esta Europa del siglo XXI. Con más de dos millones de espectadores en Francia, la película está protagonizada por Elsa Zylberstein, responsable del proyecto, y Rebecca Marder, que la interpreta en sus años jóvenes.
Lectura recomendada: ‘El acontecimiento’, de Annie Ernaux
Una mujer ante una sociedad en la que el aborto es un tabú (y un delito). En octubre de 1963, cuando Annie Ernaux se halla en Ruán estudiando filología, descubre que está embarazada. Desde el primer momento no le cabe la menor duda de que no quiere tener esa criatura no deseada. En una sociedad en la que se penaliza el aborto con prisión y multa, se encuentra sola; hasta su pareja se desentiende del asunto. Además del desamparo y la discriminación por parte de una sociedad que le vuelve la espalda, queda la lucha frente al profundo horror y dolor de un aborto clandestino.
«Busco siempre que mi escritura sea incisiva, que vaya al corazón de las cosas.» Annie Ernaux (declaraciones al diario Clarín)
Nos gusta mucho cuando nuestros estudiantes se animan a participar en el blog de la Alianza Francesa de Málaga. En esta ocasión, recogemos los textos de dos alumnas de nuestro grupo de conversación B2 de los miércoles, impartido por Christian Ubago.
Basándonos en el libro La première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (El primer trago de cerveza y otros pequeños placeres de la vida), nuestras alumnas Carmen y Anabel han querido transmitir sus emociones y sensaciones sobre esos pequeños momentos de felicidad de la vida.
Mon petit grand moment de la journée est le petit-déjeuner
Je me lève généralement tôt, quand les gens qui vivent dans la maison dorment encore et que tout est calme et que les rayons du soleil commencent à entrer par la fenêtre. Alors, je commence par le rituel de la préparation du petit-déjeuner.
Je le fais dans la cuisine, une pièce spacieuse, lumineuse et blanche. Elle dispose également d’une grande table et de deux grandes fenêtres donnant sur l’extérieur à travers lesquelles tout le vert et le bleu peuvent être vus. Bon, d’abord ce que je fais c’est d’allumer la radio pour rattraper les premières infos, puis je prépare du café 100% naturel dans une cafetière italienne.
En même temps je presse quelques oranges et prépare des toasts de blé entier accompagnés d’huile d’olive et de fromage frais. Quand tout est prêt, je passe à table et commence mon rituel matinal. Avec le café, les toasts, le fromage, l’huile et le jus d’orange et tout le reste, puis j’ai aussi mis mon ordinateur sur la table, mon grand calendrier où j’ai noté les rendez-vous de la journée, et ainsi de suite et tout en même temps, je profite de mon petit-déjeuner et me place dans le temps et l’espace pour commencer à vivre une nouvelle journée. Enfin, je peux affirmer qu’un petit moment de bonheur c’est pour moi le petit déjeuner.
Carmen Ruiz Marin
L’agréable voyage sensoriel qu’un morceau de chocolat provoque sur nos papilles
Le processus physique qui se déroule dans notre bouche pendant ce moment magique où un morceau de chocolat fond en une émulsion onctueuse déclenche une tempête de plaisir irrésistible dans notre corps. Le secret de ce voyage sensoriel réside dans la manière dont le chocolat est « lubrifié » dans notre bouche, soit par ses propres ingrédients, soit par la salive, soit par une combinaison des deux. Le plaisir agréable que l’on ressent lorsqu’un peu de chocolat fond dans la bouche et s’il est mangé de manière sensuelle, en savourant chaque morceau avec convoitise, l’effet est bien meilleur.
La consommation de chocolat aide à produire des substances dans le cerveau qui déclenchent un processus similaire à celui obtenu en ayant un orgasme. C’est pourquoi on dit du chocolat qu’il est doux comme l’amour et parfois meilleur que le sexe. Parmi ces substances, il produit la sérotonine connue sous le nom d’hormone du bonheur.
Se réveiller d’une sieste en voulant des sucreries et manger une once de chocolat au lait me transporte, pour un instant, au septième ciel.
Hoy 23 de abril se celebra el Día Internacional del Libro. Un evento mundial que tiene el objetivo de fomentar la lectura, la industria editorial y la protección de la propiedad intelectual.
La lectura no sólo va intrínseca a la hora de estudiar un idioma o una cultura, y es una de las mejores maneras de cuidar nuestra mente; sino que también es una fuente de estimulación mental y una forma de conocer historias y autores que a través de infinitos géneros literarios nos proponen imaginar, descubrir, viajar y conocer sobre el mundo que nos rodea.
Les Filles bleues de l’été de Mikella Nicol, publicada por Le Nouvel Attila/Seuil (Premio Voltaire)
En Les Filles Bleues de l’été (Las chicas azules del verano), dos jóvenes, Chloé y Clara, se refugian en la casa de su infancia, lejos del bullicio de la ciudad. Tienen un verano, sólo uno, para reconstruirse y encontrarse a sí mismas, lejos de una civilización que las asfixia. Aquí, sin reglas ni límites, curarán sus heridas con el bosque, el lago, las hojas, el fuego y las estrellas. Una amistad desbordante, una comunión, como ninguna otra en la edad adulta. En esta novela, Mikella Nicol revive con su escritura sensible los sentimientos extremos de la juventud y se adentra en los momentos más dolorosos del crecimiento hacia la edad adulta.
La décision de Karine Tuil, publicado por Gallimard
Mayo de 2016. La juez Alma Revel debe decidir sobre el destino de un joven sospechoso de haberse unido al Estado Islámico en Siria. Además de este dilema profesional, tiene por delante otra elección más íntima: Alma está casada y mantiene un romance con el abogado que representa al acusado. Dividida entre la razón y la locura, sus decisiones pueden poner en peligro su vida y la del país. Un libro impactante, en el que Karine Tuil introduce al lector en la vida cotidiana de una persona, a la vez oscura y humana.
Performance de Simon Liberati, publicado por Grasset (Premio Renaudot)
Un novelista de 71 años, que ha sufrido una apoplejía y no puede escribir, recibe de los productores la propuesta de realizar una miniserie sobre los Rolling Stones. Este hombre que desprecia los biopics, la industria cinematográfica y los interminables clichés sobre los años del pop, acepta sin dudarlo. El guionista en ciernes se embarca entonces en un proyecto sobre la primera época de los Stones. Bautizada como The Satanic Majesties, la serie mostrará cómo estos gamberros, recopiladores de música afroamericana, se convirtieron en apenas dos años en las estrellas andróginas que hoy conocemos. El septuagenario también vive una pasión escandalosa con su hijastra de 23 años. A veces burlesco, a menudo arrollador, adictivo y desenfrenado, Simon Liberati nos trae una aventura deslumbrante.
Numéro Deux de David Foenkinos, publicado por Gallimard
«En 1999 comenzó el casting para elegir al niño que interpretaría a Harry Potter y que se haría mundialmente famoso. Cientos de actores se presentaron a las audiciones. Al final, sólo quedaron dos. Esta novela cuenta la historia del chico que no fue elegido». David Foenkinos, con un giro divertido y amable, retoma el destino de Martin Hill, el que se quedó como número dos.
Cher Connard de Virginie Despentes, publicado por Grasset
Virginie Despente regresa a lo grande con una novela de rabia, consuelo, cólera y aceptación. Cher Connard (Querido gilipollas) es una serie de cartas entre amigos que muestran cómo puede crecer la amistad entre personas que no tienen nada que ver entre sí. Es una galería de retratos, de seres humanos que luchan con sus angustias, sus neurosis, sus adicciones al conflicto, sus complejos, sus vergüenzas, sus miedos íntimos, para llegar finalmente a ese momento en que la amistad demuestra que, en última instancia, es más fuerte que las debilidades humanas.
Les Années de Annie Ernaux (Premio Nobel de Literatura)
Annie Ernaux reinventa el género autobiográfico con esta obra impersonal y colectiva. A partir de fotografías de la escritora, tomadas entre 1941 y 2006, describe su vida, y la de todos los demás, en la Francia de la posguerra, y luego en la década de 1980 y principios de la de 2000. Aunque parte de recuerdos personales, los convierte en experiencias colectivas al hablar de sí misma y de su vida en tercera persona. Es una verdadera inmersión en el tiempo y en la memoria de una mujer que, por unas páginas, se convierte en la del lector. Una de las lecturas imprescindibles de la mujer galardonada con el Premio Nobel de Literatura.
Un chien à ma table de Claudie Hunzinger, publicado por Grasset (Prix Femina)
Una noche, un perro juvenil que arrastra una cadena rota llama a la puerta de una pareja de ancianos: Sophie, novelista, que ama la naturaleza y pasea por el bosque, y su compañero Grieg, que ya se ha despedido del mundo, duerme de día y lee de noche, sobreviviendo de la literatura. ¿De dónde viene esta criatura herida? ¿Qué ha vivido? ¿La persiguen? Su aparición transformará la vejez del mundo, de la pareja, en una oda a la vida, mostrándoles que otro camino es posible. Con este libro, Claudie Hunzinger ofrece un mensaje de esperanza en una sociedad desilusionada y en una época a veces preocupante.
Le Grand Monde de Pierre Lemaitre, publicado por Calmann-Levy
Tres historias de amor, un chivato, un adolescente perdido, dos procesiones, Buda y Confucio, un periodista ambicioso, una muerte trágica, el gato Joseph, una esposa imposible, un negocio sucio, una actriz anónima, un descenso a los infiernos, Doueiri el idiota, un acento misterioso, la cartero de Lamberghem, precios rebajados para la ropa blanca, el pasado que vuelve, una pizca de exotismo, una pasión repentina e irresistible. Y unos cuantos asesinatos. Pierre Lemaitre lleva a sus lectores a un viaje emocionante y lleno de acontecimientos por la Francia de los Treinta Gloriosos.
Le Livre des sœurs de Amélie Nothomb, publicado por Albin Michel
«Las palabras tienen el poder que les damos». Así describe Amélie Nothomb su nueva novela. Le Livre des Soeurs (El libro de las hermanas), tan conmovedor como lleno de alegría, describe el vínculo único, fuerte y casi irrompible que puede unir a dos hermanas. La frase y el vocabulario únicos de la autora muestran el amor, el odio, los resentimientos y los recuerdos que unen para siempre a dos seres similares, pero singulares.
L’Affaire Alaska Sanders de Joël Dicker, publicado por Rosie & Wolfe
Abril de 1999. Mount Pleasant, un tranquilo pueblo de New Hampshire, se ve sacudido por un repentino asesinato. El cadáver de una joven, Alaska Sanders, aparece en la orilla del lago. El caso se cierra rápidamente, obteniendo la policía la confesión del culpable y de su cómplice. Pero once años después, el caso resurge. El sargento Perry Gahalowood, de la policía estatal de New Hampshire, convencido de haber resuelto el crimen, recibe una inquietante carta anónima. ¿Y si hubiera estado siguiendo una pista falsa desde el principio? Su famoso amigo, el escritor Marcus Goldman, que acaba de conocer un gran éxito con La verdad sobre Harry Quebert, inspirado por su experiencia común, le ayudará a encontrar respuestas. Joël Dicker recupera los personajes de su primer libro para una novela trepidante llena de intriga y suspense.
Regardez-nous danser de Leïla Slimani, publicado por Gallimard
1968: a fuerza de voluntad, Amine ha convertido su estéril finca en un floreciente negocio. Ahora pertenece a una nueva burguesía que cultiva, celebra y cree en un futuro feliz. Pero el Marruecos independiente lucha por establecer su nueva identidad, desgarrado entre su pasado y las ilusorias tentaciones de la modernidad occidental, entre la obsesión por la imagen y las heridas de la vergüenza. Es en este periodo turbulento cuando una nueva generación tendrá que tomar decisiones. Con Regardez-nous danser, Leïla Slimani desarrolla su vibrante y emotiva saga familiar Pays des autres.
Un si bel horizon de Françoise Bourdin, publicado por Plon
Prepárese para embarcarse en una emocionante aventura y evadirse en el mundo literario de Françoise Bourdin con su última novela Un si bel horizon. En este libro, la autora nos embarca en una historia de amor, esperanza y sueños, demostrándonos que todo es posible si nos ponemos los medios para alcanzarlos: desde la muerte de su marido Ettore Bartoli, Lisandra toma las riendas del Hotel Bleu Azur, una de las joyas de la hostelería corsa, ayudada por dos de sus cuatro hijos, Giulia y Ange. Pero trabajar en familia puede ser a veces un reto difícil… Siga la vida de esta familia, plagada de una cascada de secretos, y descubra el amor en su estado más bello.
Vivre vite de Brigitte Giraud, publicado por Flammarion (Premio Goncourt)
En Vivre vite (Vivir deprisa), Brigitte Giraud trata de entender qué le llevó a sufrir el accidente de moto que acabó con la vida de su marido, Claude, el 22 de junio de 1999. Veinte años después, decide hacer balance de su vida y se plantea por última vez estas preguntas sin respuesta. ¿Fue casualidad, destino o coincidencia? Repasa los días que precedieron a lo inevitable. A esa vida cotidiana feliz y ajetreada, en la que la pareja había olvidado que la vida era peligrosa. La autora dirige la investigación y pone en escena la vida de Claude, y la suya propia, milagrosamente resucitada.
La Treizième heure de Emmanuelle Bayamack-Tam, publicado por P.O.L (Prix Médicis)
Farah, la adolescente intersexual del anterior libro de Emmanuelle Bayamack-Tam, Acardie, regresa en la novela Treizième heure (La decimotercera hora). Obsesionada por una madre a la que nunca conoció, vive con su padre en la comunidad religiosa que éste fundó, la «Iglesia de la Decimotercera Hora». Una sociedad feminista, queer y animalista cuyos miembros esperan ver la llegada de una «revolución de los pobres, los oprimidos, los humillados». La novela está dividida en tres partes, narradas en secuencia por Farah, su padre, pero también su madre.
Le Mage du Kremlin de Giuliano da Empoli, publicado por Gallimard (Grand Prix du roman de l’Académie française)
Le llamaban «el mago del Kremlin». El enigmático Vadim Baranov fue director, y luego productor de reality shows televisivos, antes de convertirse en la eminencia gris de Putin, conocido como el Zar. Tras su dimisión como consejero político, las leyendas sobre él florecen, sin que nadie sea capaz de separar lo falso de lo verdadero. Hasta que, una noche, confía su historia al narrador del libro… Con esta novela, Giuliano da Empoli repasa la era Putin y la historia de la Rusia contemporánea, y ofrece una meditación sobre el poder en nuestra sociedad.
(FILES) This file photo taken on March 25, 1980 shows then French Minister for Health Simone Veil speaking in a megaphone adressing the farmers during a demonstration in front of the European Parliament, in Strasbourg.
Simone Veil, an Auschwitz survivor who played a leading role in legalising contraception and abortion in France, died on June 30, 2017 aged 89, her son said. Veil, an icon of French politics and the first president of the European Parliament, died at her home, Jean Veil said. / AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET
El Día Internacional de los Derechos de la Mujer, que se celebra cada año el 8 de marzo, es una jornada de concienciación y movilización en favor de los derechos de la mujer y la igualdad entre hombres y mujeres. En esta ocasión, en toda Francia y en el mundo, se organizan numerosos eventos durante una jornada de acciones dedicadas a la lucha por los derechos de las mujeres, la igualdad y la justicia. En las instituciones de educación superior también se planifican muchas iniciativas, bajo el signo de la acción y la reflexión compartidas.
Para conmemorar esta importante fecha, las compañeras de la Alianza Francesa de Málaga han elegido a diversas figuras femeninas destacadas que les han supuesto de inspiración.
Emmanuelle Slomianowski | Subdirectora / Responsable de cursos y exámenes
Penelope Bagieux es una dibujante y guionista de historietas francesa. La elijo porque escribió una BD (en 2 partes) titulada “Culottées, des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent” que son en total 15 biografías de chicas o mujeres que destacaron por no seguir las normas sociales impuestas por el sexismo y el patriarcado. Son atletas, cantantes, periodistas, imperatriz, activistas, etc.
Juliette Tessaire | Coordinación Pedagógica / Profesora Examinadora
Elijo a la polémica Virginie Despentes porque representa una de las voces más vigorosas del feminismo moderno. Ha pasado a ser una de las escritoras más famosas del país. Me gustan sus libros como Vernon Subitex por ejemplo, pero me impactan sobre todo sus mensajes de ira alrededor del machismo, del racismo, del capitalismo…
Sylvie Parot | Profesora Examinadora
Gisèle Halimi fue una abogada defensora de los derechos de las mujeres e icono del feminismo. Es reconocida por haber sido parte del proceso que llevó a la despenalización del aborto en Francia y a la criminalización de la violación. Es también famosa por sus libros como la causa de las mujeres y ser una de las 343 putas que firmaron el manifiesto para legalizar el aborto en Francia.
Margaux Lenormand | Profesora examinadora
Annie Ernaux es una escritora francesa que ha obtenido el Premio Nobel de literatura en 2022. Me gustan sus obras porque es muy natural, habla de su vida y podemos identificarnos con ella. También habla del feminismo y de su compromiso político. Tengo la impresión de que escribe las cosas de manera sencilla; así que me parece fácil leer sus libros.
Carmen Veiga | Responsable delegación Nerja / Profesora Examinadora
Cuando tenía apenas 16 años me regalaron el libro de Benoîte Groult “Ainsi soit-elle” y fue mi descubrimiento del feminismo de la mano de la primera francesa que se atrevió a escribir sobre mutilación genital femenina. Esta parisina que nació a principios del siglo XX en el seno de una familia acomodada descubrió el feminismo tras analizar la realidad de su entorno a la edad de 30 años. Momento a partir del cual se convierte en una activista respetada fundando revistas feministas o participando en comités por la transformación de la sociedad y la denuncia de la misoginia. Conocida por otras obras entre ellas, “Les vaisseaux du coeur” publicada en 1988 y tildada de pronográfica, ha sido una mujer activista y crítica con el tiempo que le tocó vivir. Quiero terminar con una frase suya que me parece de plena actualidad aún “Les hommes sont des analphabètes du féminisme, on le sait. Mais les femmes le sont à peine moins.”
Florine Lafont | Responsable Estepona. Profesora, examinadora y correctora del DELF/DALF
Jeanne Baré (1740-1807) fue la primera mujer en dar la vuelta al mundo. Disfrazada de hombre, y bajo el seudónimo de «Jean Baré», Jeanne Baret (o Baré) se embarcó en 1766 en un barco de expedición con su marido, en una época en la que era impensable aceptar a una mujer a bordo. Como su esposo era botánico, ella se hizo pasar por su asistente y lo ayudó durante todo el viaje. Desafortunadamente, su subterfugio fue descubierto por el capitán del barco en Tahití en 1768, pero aún así les permitió continuar el viaje a Mauricio. Tras la muerte de su marido poco después, Jeanne Baré se quedó sin recursos y abrió un cabaret en la isla. Su excepcional trayectoria y el valor de su trabajo como botánico fueron reconocidos por el rey Luis XVI, quien le concedió una pensión.
Elegí a esta mujer porque me parece increíble su historia para la época. La imagino como una mujer fuerte, valiente y decidida.
Mélanie Severan | Profesora en prácticas
Simone Veil es LA figura de la lucha contra las discriminaciones de las mujeres en Francia. Dentro de todas sus hazañas conviene recordar la ley que despenaliza el aborto a partir de 1975, ley que lleva su nombre. Es importante no olvidar la lucha de aquellas mujeres para conseguir esos derechos imprescindibles, para no dejar que se debiliten sino luchar para que se mantengan. Es una de las mujeres recibidas en el Panthéon de Paris y su vida es el marco de una nueva película estrenada a finales de 2022: Simone, le voyage du siècle.
Mélanie Damaceno | Profesora en prácticas
En cuanto a mí, elijo a mi madre porque es verdaderamente la mujer que más admiro en el mundo, aunque pueda sonar cliché. Susan Pilsworth-Damaceno, de nacionalidad británica, ha pasado mitad de su vida viviendo fuera de su tierra natal. A pesar de las dificultades y de los retos que siempre ha tenido que enfrentar por ser extranjera, nunca ha dejado de ser una bendición para cualquier persona que tiene el privilegio de conocerla personalmente, por como trata a los demás con mucha bondad, cariño, paciencia, amabilidad, fidelidad, generosidad, etc. Además de ser un pilar fundamental en mi familia, también ha abierto su corazón y su casa a otros extranjeros, inmigrantes y refugiados de diferentes países. Desde el año pasado, está acogiendo en su casa, junto con mi padre, a dos ucranianos que no conocía antes, una madre y su hijo, que tuvieron que dejar su país para huir de la guerra.
Tina Ohlott | Profesora en prácticas
Una de las personalidades que más me inspiran es Aïssa Maïga. Es una actriz y directora francesa nacida en Dakar. Es una de las pocas actrices francesas negras y ya ha sido nominada al Oscar por su papel en Bamako. En sus apariciones mediáticas ya ha denunciado la discriminación que sufren las mujeres negras en el cine y defiende valores como la ecología, la igualdad de género y el antirracismo. En resumen, ¡tiene el valor de denunciar públicamente las injusticias! Su trayectoria como mujer negra en el mundo del cine francófono es también muy inspiradora.
María del Carmen Martín | Personal de limpieza
Annelies Marie Frank, conocida en español como Ana Frank (Fráncfort del Meno, 12 de junio de 1929-Bergen-Belsen, febrero o marzo de 1945), fue una niña alemana con ascendencia judía, mundialmente conocida gracias al Diario de Ana Frank, la edición de su diario íntimo en donde dejó constancia de los casi dos años y medio que pasó ocultándose de los nazis en Ámsterdam, con su familia y cuatro personas más, durante la Segunda Guerra Mundial. “Porque fue capaz de dejar por escrito todo el horror que la locura del poder les hizo a ella y a su familia, y aun estando encerrada y amordazada por la barbarie contó todo el sufrimiento que es capaz de hacer el hombre. Pero su legado fue encontrado y publicado para que el mundo sepa todo lo que ella padeció”
Este año, el Día Internacional de la Francofonía (20 de marzo de 2023) celebrará la creación cultural francófona. Pero para nosotros se trata del mes de la Francofonía, en el que junto a miles de organizaciones que trabajan por la difusión de la lengua y las culturas francófonas organizan innumerables actividades. Este año, desde la Alianza Francesa de Málaga proponemos un programa de actividades que tendrá lugar a lo largo de todo el mes.
Toma nota, y ¡no te los pierdas!
Talleres gratuitos
A partir del 12 de marzo de 2023
🔹 Atelier Fle en chansons B1+ || INSCRIPCIÓN
🔹 Atelier Mise en situation (jeux de rôle) A2/B1 || INSCRIPCIÓN
🔹 Taller de fonética y pronunciación ONLINE A1/A2 || INSCRIPCIÓN
🔹 Taller de fonética y pronunciación PRÉSENTIEL A1-A2 || INSCRIPCIÓN
🔹 Atelier Club courts-métrages B1+ || INSCRIPCIÓN
La película homenaje a la fotoperiodista francesa Camille Lepage de Boris Lojkine – 2019 – France – 1h30
Con Nina Meurisse, Fiacre Bindala, Bruno Todeschini
¡Vuelve el Défi Inter-Alliances Junior!
Viernes 10 de marzo de 2023
Es un concurso de cultura general en francés con el que puedes ganar una estancia lingüística en Burdeos con Alliance Française Bordeaux Aquitaine, cursos de francés y libros.
Si eres estudiante de la Alianza Francesa de Málaga, tienes entre 13 y 18 años y un nivel mínimo A2 en francés, ¡puedes participar en la selección local!
Tendrá lugar en nuestra Alianza el viernes 10/03.
Encuentro internacional en línea AF Málaga / AF Bordeaux
Jueves 16 de marzo de 2023 – 16h30
Primer encuentro internacional en línea organizado por las Alianzas Francesas de Málaga y Bordeaux.
En un ambiente alegre y con buen humor, nuestros alumnos podrán charlar en francés durante más de una hora y media con los alumnos de la Alliance Française Bordeaux.
PLAYLIST – Francofonía 2023 🎧 (¡En breve)
Como ya sabéis, marzo es el mes de la francofonía y os hemos preparado una selección de canciones francófonas en spotify que compartiremos en breve.
Flores Cósmico, Perpetual, Misfortune y Cristóbal Lápiz presentan un mural que reflexiona sobre la salud mental colectiva de la sociedad. Usando la obra de Charles Baudelaire como punto de partida, estos artistas del universo del tatuaje reflexionan sobre las cuestiones que atraviesan a su generación. Visítala hasta el 27 de mayo.
Dis-moi dix mots
La operación de sensibilización «Dis-moi dix mots» tendrá lugar en las clases de la Alianza Francesa de Málaga durante todo el mes de marzo.
Nuestros alumnos jugarán y se expresarán de forma literaria y/o artística, en torno a diez palabras elegidas por diferentes colaboradores francófonos.
‘L’émotion du moment’ se inaugura hoy a las 20.00 horas en el espacio francófono
Flores Cósmico, Perpetual, Misfortune y Cristóbal Lápiz presentan un mural que reflexiona sobre la salud mental colectiva de la sociedad
Usando la obra de Charles Baudelaire como punto de partida, estos artistas del universo del tatuaje reflexionan sobre las cuestiones que atraviesan a su generación
Un programa pedagógico de mediación cultural invitará a los CEIP e IES de la provincia a dar color y completar la obra
La Alianza Francesa de Málaga da comienzo a la actividad expositiva de 2023 con la exposición ‘L’émotion du moment’ (La emoción del momento), una intervención artística que se inaugura hoy y se podrá visitar hasta el próximo 27 de mayo en las instalaciones del espacio francófono.
“Hoy presentamos este proyecto concebido a partir de la obra de Charles Baudelaire para hablar de la salud mental colectiva. Partiendo de esta referencia, los artistas del colectivo artístico No Glory han realizado una intervención a modo de mural colectivo en la pared, en la que reflejan las cuestiones que preocupan a los jóvenes en el mundo que vivimos actualmente”, ha declarado Sullivan Benetier. El director de la Alianza Francesa de Málaga ha añadido que “este ejercicio es una mirada hacia la sociedad de la que las nuevas generaciones de artistas son parte, una observación del momento que vivimos, una forma de iluminar la función que estos agentes tienen en el Siglo XXI, cuáles son sus emociones, y de dónde vienen”.
La exposición: una radiografía visual de la sociedad del Siglo XXI
En la exposición, el público se encontrará en la pared del fondo de la sala de exposiciones un mural en el que los artistas han creado una obra conjunta que recoge sus visiones. Lo han realizado a través de su técnica, de la misma forma que Baudelaire usó la suya para expresar las emociones que su contexto le generaba.
Se trata de cuatro estilos distintos que se han complementado; Flores Cósmico, Misfortune, Cristóbal Lápiz y Perpetual vienen del estudio, de la ilustración y del tatuaje, y con esta pieza narran lo que como artistas recogen de forma experiencial, y que se convertirá en una obra efímera ya que sólo se podrá ver en la Alianza Francesa de Málaga hasta finales mayo.
Uno de los objetivos de la muestra es resaltar la función que tienen los artistas como agentes fundamentales en nuestra sociedad. Este ejercicio es una mirada hacia las cuestiones de las que las nuevas generaciones de artistas son parte, una observación del momento que vivimos, una forma de iluminar la función que éstos tienen en el Siglo XXI. A pesar de la manifiesta dualidad del mural, en blanco y negro, donde se aprecian contraposiciones entre la luz y la oscuridad, o diferentes estados de ánimo, la pieza está abierta a la interpretación del público. Se trata de una obra que nace de la propuesta de abordar las cuestiones sobre salud mental. Según los últimos datos de la OMS, La depresión y la ansiedad aumentaron más de un 25% en el primer año de la pandemia solamente. En 2019, casi mil millones de personas –entre ellas un 14% de los adolescentes de todo el mundo– estaban afectadas por un trastorno mental.
En lo procesal, otro de los objetivos era invitar a artistas que trabajan normalmente en un estudio, y en el contexto del tatuaje lo hacen sobre la piel humana, de forma perdurable, a un espacio más institucional para realizar el reto de exponer una obra efímera. Esto último no sólo responde a la idea de equipararlo con la experiencia del poema según la obra de Baudelaire, sino también como uso de un lenguaje que hoy en día simboliza la urgencia (por ejemplo, en las Stories, las publicaciones de redes sociales que duran únicamente 24 horas).
Finalmente, la exposición tiene como objetivo poder normalizar las conversaciones sobre nuestras emociones, las que el mundo nos provoca. Especialmente en estos tiempos, en los que cada vez se habla más sobre salud mental. Y con más énfasis aún en la expresión, dada la naturaleza de los idiomas como un valor cultural para comunicarnos. Lo que significan, lo que podemos aprender de ellas, y lo importante que es tener un espacio donde poder expresarlas.
Parte del proyecto expositivo es un programa pedagógico de mediación cultural invitará a los CEIP e IES de la provincia a dar color y completar la obra. Igualmente, durante dicho periodo se habilitarán mesas de trabajo para los visitantes adultos e infantiles, donde poder leer los poemas de ‘Les fleurs du mal’ en francés y español, así como poder colorear diversos dibujos o expresar ideas en el libro de visita.
Las flores del mal, de Charles Baudelaire
Baudelaire fue una figura compleja que vivió un contexto social en el que los hábitos tradicionales agonizaban ante las novedades, sociales y laborales, hijas del capitalismo liberal.
Su poemario ‘Les fleurs du mal’ fue censurado por ser “ofensivo a la moral pública y a las buenas costumbres”. Tanto Baudelaire como sus editores fueron juzgados y condenados a pagar una multa por ultraje a la moral pública. Una versión editada y con algunos poemas menos vio la luz el 25 de junio de 1857.
En esta muestra, los artistas se han centrado en cinco de los poemas más destacados de esta obra; “Obsession” (Obsesión), L’homme et la mer” (El hombre y el mar), “Horreur sympathique” (Horror simpático), “La mort des artistas”, (La muerte de los artistas), y “El abismo” (Le gouffre).
En materia artística el nacimiento de lo moderno aparece en el siglo XIX, y el poeta francés Charles Baudelaire es reconocido como su descubridor, como su padre. Utiliza el término en 1859, ya que necesitaba expresar lo que caracterizaba en aquella época al artista moderno. Lo efímero como factor esencial en sus poemas es uno de los elementos aplicados a esta intervención sobre la pared.
Los artistas
La idea de unir la poesía de Baudelaire con la obra de artistas contemporáneos de la ilustración y el tatuaje surge de pensar en cómo ambos afrontaron momentos históricos distintos a través de sus diversas expresiones artísticas.
Para la Alianza Francesa es igual de importante revisar figuras culturales francófonas como poder conectarlas con las personas más jóvenes. Además, Baudelaire, gracias a su poesía pudo expresar al mundo qué emociones le provocaba éste. Por eso desde el espacio galo se propuso que estos cuatro artistas que pudieran expresar las suyas.
Diego Flores, (Flores Cósmico) es natural de Badajoz, tiene 32 años y reside en Málaga desde 2020. Estudió Bellas Artes en Cuenca y ha expuesto sus obras en diferentes ciudades. Es un amante del dibujo, y tras dos años viviendo en Londres se especializó en el tatuaje contemporáneo, siendo sus principales referencias el graffiti, la ciencia ficción y la fantasía.
Gabriela Aranguren (Misfortune), es venezolana, tiene 28 años y reside en Malaga desde hace 16 años. Pese a las dificultades y tras tener una experiencia laboral en diferentes sectores, ha conseguido hacerse un hueco dentro del mundo del tatuaje fundando junto a otros compañeros el colectivo artístico No Glory Tattoo, y especializándose en el tatuaje étnico-ornamental. Sus referencias principales son los tatuajes tribales de diferentes culturas que están en riesgo de desaparecer.
Cristóbal Lápiz, es malagueño, tiene 32 años y desde muy joven ha desarrollado interés en la música y el dibujo. Pintó grafitti, fue beatmaker para varios proyectos de rap, entre otras cosas.
Actualmente es componente de Cravat, una banda de música electrónica malagueña y del colectivo artístico No Glory donde lleva a cabo una obra principalmente enfocada en el tatuaje tradicional aunque influencia sus piezas con referencias de otros estilos.
Álvaro Martos es Perpetual. Utiliza el tatuaje tradicional con directrices de diseño gráfico en los planos, y realistas en las sombras. Nacido en Guadalajara (Madrid) cursó Bellas Artes en su ciudad adoptiva, Málaga, en la que lleva aportando su trabajo artístico desde 2011. Residente y co-propietario del colectivo artístico No Glory.
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